Un projet de transition agroécologique pour une petite agriculture familiale
Cet atelier a rassemblé une trentaine de représentants des pays de la Caraïbe et avait pour objectif la mise en œuvre du projet TAPAS, programme de coopération tourné vers la petite agriculture caribéenne. Saint-Martin était représentée par Maggy Gumbs, la directrice de la CCISM.
Le projet TAPAS financé par le Fond de Coopération Régionale (FCR) de la préfecture de Guadeloupe, a pour objectif de préparer un projet de coopération, à l’échelle de la Grande Caraïbe pour la promotion d’une bioéconomie et d’une agroécologie tropicale valorisant tout particulièrement les exploitations de la petite agriculture familiale.
Les conclusions de cet atelier ont permis de valider collectivement un projet de gouvernance, d’actions concrètes visant à mettre en œuvre à l’échelle de la région Grande Caraïbe différentes activités. Les buts recherchés sont : la réduction de la dépendance alimentaire à l’égard des importations par le renforcement des capacités de production vivrière locale et d’agro-transformation des petites exploitations familiales ; l’utilisation de techniques et pratiques agroécologiques innovantes, respectueuses de la biodiversité et issues de la bioéconomie accompagnant la transition énergétique ; l’augmentation des revenus des exploitants agricoles et le maintien de l’emploi rural.
La stratégie du projet se veut résolument inclusive et présente l’intérêt de répondre plus complètement à l’objectif de durabilité avec ses trois piliers : économique (compétitivité et intégration régionale), environnemental (réduction de l’empreinte carbone et préservation de la biodiversité) et social (chaîne de valeurs).
Le projet entend veiller à ce que les petites exploitations familiales des Etats de la Caraïbe, de par leur caractère multifonctionnel, demeurent également actives dans la production de services écosystémiques non marchands tels que le stockage de carbone, le maintien des paysages, l’épuration de l’eau, qui constituent autant d’éléments indispensables à la gestion durable de nos ressources naturelles.
Mais il ne pourra s’affranchir d’une réelle volonté et implication des décideurs politiques, qui ont inscrit à l’agenda de leur Schémas Territoriaux, la priorité à la bioéconomie et au développement intégré.
En contribuant au bouclage des cycles du vivant, de l’économie et du politique, le projet nécessite de créer des lieux et des réseaux de gouvernance participative pour faciliter le dialogue entre les parties prenantes et les citoyens dans la perspective de systèmes suffisamment économes et propres pour s’intégrer dans une logique de développement durable.
Ont participé à l’Atelier TAPAS au Campus de Saint Augustine à Trinidad – 4 au 6 avril 2017 :
♦ Institutions de Recherche
INRA (Institut National de la recherche Agronomique), Centre des Antilles-Guyane
CARDI (Institut de Recherche et de Développement Agricole des Caraïbes) de Trinidad & Tobago
INCA (Institut National des Sciences Agricoles) de Cuba
UA (Université des Antilles), campus de Guadeloupe
UWI (Université des Indes Occidentales) campus de Trinidad & Tobago
IDIAF (Institut de recherche pour l’Agriculture, la Pêche et la Forêt) de République Dominicaine
Organisations Internationales et régionales
OECO (Organisation des États de la Caraïbe Orientale) de Sainte-Lucie
PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement), bureau de Barbade
♦ ONG, pôles d’innovation et réseaux
APECA (Association pour une Agriculture Paysanne et Écologique dans la Caraïbe) de Guadeloupe
CaFaN (Caribbean Farmers Network) de Saint-Vincent
GDI (Guyane Développement Innovation) de Guyane
HEIFER INTERNATIONAL d’Haïti (ONG)
RECA (Réseau Caribéen d’Agroécologie) de Guadeloupe
♦ Chambres Consulaires
Chambres d’Agriculture de Guadeloupe, de Martinique de Saint-Martin
♦ Territoires / Pays
• Guadeloupe • Cuba
• Guyane • Barbade
• Martinique • Haïti
• Saint-Martin • La Dominique
• République Dominicaine
• Sainte-Lucie
• Saint-Vincent
• Surinam
• Trinidad & Tobago