Projet résilience : une dizaine de jeunes filles découvrent leurs limites avec les gendarmes

Cohésion, dépassement de soi. Tels ont été les maîtres mots d’un après-midi de février sur la plage du Galion de Saint-Martin. Une dizaine de jeunes filles, âgées de 13 à 15 ans, issues du quartier de Sandy ground, quartier politique de la Ville, ont choisi de rejoindre le projet résilience, conçu par Mesdames Vaglio et Lainel et financé par la cité éducative et la MLDS. Les jeunes filles ont pu se confronter à leurs propres limites mais aussi découvrir la force du collectif avec les militaires de la compagnie de gendarmerie. Au programme de ces deux heures particulièrement rythmée, une série d'ateliers demandant de l'engagement physique, échauffement militaire, séance de self défense, brancardage, parcours d'intensité, tir à la corde et poussée de véhicules.

«Bien que les gendarmes soient particulièrement sollicités d'un point de vue opérationnel, il me tenait à cœur de répondre présent à la demande de l'éducation nationale », confie le lieutenant colonel Wintzer-Wehekind. «Cette jeunesse est le futur de Saint-Martin. La gendarmerie ne peut pas être uniquement dans une posture répressive. Il convient aussi d’aider les jeunes à s'en sortir », conçoit-il. « Ces moments sont importants car ils nous permettent de nous découvrir sous un autre aspect et surtout de rappeler à ces jeunes filles, qu'elles sont maîtres de leur avenir et qu'elles disposent toutes d'un potentiel, malgré ce qu'elles peuvent entendre », poursuit-il.

«Nous ressortons de cet après midi particulièrement confiants, car derrière le masque que certaines arboraient au départ, nous avons trouvé ce que nous étions venus chercher: des jeunes filles déterminées, faisant preuve de camaraderie,  participant avec enthousiasme à toutes les activités et des liens qui se sont créés », déclare le lieutenant colonel. Et de conclure : «si elles conservent cet état d'esprit, rien de leur résistera. Elles doivent en être persuadées.»

(crédit photo : gendarmerie)