L’art et la santé à l’honneur le 15 avril à Saint-Martin
Le 14 janvier, Art for Science organisait une demi-journée de formation à la Samanna avec la participation en visio-conférence de Jean-Philippe Hugnot, neuroscientifique au CHU de Montpellier pour les artistes saint-martinois afin de leur faire découvrir le fonctionnement du cerveau et les bienfaits de l’art sur le cerveau. Une trentaine d’artistes avait répondu présent à l’invitation.
Cette expérience leur a permis de créer des œuvres d’art qui seront exposées le 15 avril dans le cadre de la journée mondiale de l’art et qui marquera la fin de la Semaine des artistes à Saint-Martin organisée par la CCISM. « Cette journée mondiale rappelle à point nommé que l’art peut nous unir et nous relier, même dans les situations les plus difficiles. En effet, la faculté de l’art à rassembler, à inspirer, à guérir et à transmettre a semblé de plus en plus évidente au cours des crises et des conflits récents, y compris la pandémie de covid 19. », déclarait Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO.
En ce sens, Art for Science organise son premier grand évènement, une conférence-expo sur les bienfaits de l'art sur la santé, le bien-grandir, le bien-guérir, le bien-vieillir avec la presence d'Isabelle Wachsmuth responsable de projets à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de 14 artistes saint-martinois qui ont réalisé une œuvre en lien avec le cerveau. Un moment de partage entre le domaine des neurosciences et de l'art pour découvrir l'exposition des artistes Saint-Martinois qui ont rejoint la communauté mondiale des artistes d'Art For Science.
« La présence de l’OMS sur notre petite île est exceptionnelle », déclare avec joie Mélanie Dal Gobbo, co-fondatrice d’Art for Science « Lors de la conférence-expo, l’OMS va développer sa partie sur les initiatives entrepris à travers le monde visant à utiliser l’art pour lutter contre la pauvreté, la maladie, les addictions et l’éducation. Comment l’art peut-il nous aider à grandir mieux ? Grâce à l’art comment pouvons-nous sortir de la pauvreté ? Comment l’art peut-il accélérer le processus de guérison et comment réduire l’addiction grâce à l’art ? », complète-t-elle.
« L'Organisation Mondiale de la Santé a publié plus de 900 rapports scientifiques sur les bienfaits de l'art sur notre cerveau : la contemplation d’œuvres d’art permet une augmentation de l’activité cérébrale bénéfique au ralentissement des maladies et du vieillissement de notre cerveau (voir rapport de l’OMS du 11/11/19) ». L'art joue un rôle clé dans la promotion de la créativité, de l'innovation et de la diversité culturelle, le partage des connaissances et la promotion de la curiosité et du dialogue pour tous les peuples du monde. Ce sont toutes des qualités que l'art a toujours eues et qu'il aura s'il continue à soutenir les artistes et un environnement qui nourrit et protège la liberté artistique. En ce sens, le développement de l'art contribue également à la réalisation d'un monde libre et pacifique.
La conférence-expo aura lieu le 15 avril prochain de 13h à 17h à la CCISM à Concordia. Elle est gratuite pour le grand public et sur lien d'inscription, (125 places limitées) en cliquant ici.
Au programme, vous allez rencontrer des interlocuteurs d'exceptions qui vont vous exposer en quelques minutes dynamiques, leurs découvertes :
- Est-il possible de vivre avec la moitié de son cerveau, une vie d'entrepreneur et de père de famille ? Introduction choc d'Art For Science,
- Cela s'appelle la plasticité cérébrale : votre cerveau est unique et se réorganise à chaque instant, au point qu'en cas de maladie, on peut lui couper des parties ! Explications d'Art For Science
- L'art au service de la santé planétaire : l'Organisation Mondiale de la Santé en présence d'Isabelle Waschmuth, Art Impact For Health and SDGs prendra la parole
- L'art permet à votre cerveau de bien fonctionner, bien grandir, bien vieillir, bien se soigner. Karima Kahlaoui, neuropsychologue à Montréal va dévoiler les bienfaits de l'art sur ses patients souffrant de troubles mentaux sévères et condamnés pour des crimes graves ou des délits, afin de faire découvrir au grand public les pouvoirs de l’art sur le cerveau même dans les cas les plus extrêmes pour répondre aux plus sceptiques.
