«L’amour à la plage», un nouveau concept de restaurant

«L’amour à la plage», «Un concept intéressant», commente François. «L’amour à la plage» est le nom du restaurant que François Castelain souhaite ouvrir à Grand Case, un endroit «où se réuniront les amoureux de la vie». Et surtout les amoureux de la culture et de l’art. Outre un restaurant, ce «sera en effet un lieu de découverte artistique, un espace dynamique. L’ambiance évoluera au fil des artistes qui se produiront, des soirées insolites qui se dérouleront au fil des saisons, un art de vivre», explique François.

Natif du Nord de la France, François a rêvé de «la vie d’artiste » et est allé tenter sa chance à Paris à tout juste 20 ans arrêtant ses études de communication. Dans la capitale, il se fait embaucher comme «responsable pour une marque de prêt-à-porter branché, manager pour un célèbre restaurant de sushi puis dans un célèbre restaurant au Louvre». «En parallèle, je gravite dans le milieu de la mode en participant aux soirées et expos, et, par la même occasion, je pose pour quelques photographes. Je rentre dans une agence de mannequin et un booker me repère et me propose de partir pour quelques mois en Asie entant que modèle», poursuit-il.

À son retour à Paris, il découvre la photographie qui va devenir une autre passion. Des opportunités s’offrent à lui mais il décide de tout quitter «sur un coup de tête». Direction cette fois la Caraïbe. «Je me suis très vite rendu compte que la vie était plus douce ici et je me suis adapté rapidement à cette vie au soleil et au bord de la mer», avoue-t-il. Cependant, les propositions de travail sont beaucoup moins nombreuses. Il (re)devient serveur.

Après trois ans passés à Saint-Martin, François Castelain entend «mélanger [ses] expériences» et lance le projet «L’Amour à la plage ». Un restaurant où se mêleront «la cuisine, la photo, la musique, la danse, le théâtre, les soirées à thèmes et toute autre déclinaison culturelle». Son ouverture est prévue dans quelques semaines.

L’investissement, notamment financier, est important. Aussi François Castelain a-t-il décidé d’avoir recours au crowdfunding (financement participatif). Le principe étant de demander au public de participer au financement du projet. Il est hébergé par la plate-forme Tudigo (ex Bulb in Town). Il a besoin d’un minimum de 4 500 euros, l’idéal étant 30 000 euros. François a estimé plusieurs niveaux de financements de 4 500 à 30 000 euros, qui correspondent à différents niveaux d’aménagement du restaurant.

Il propose des dons allant de 10 à 8 000 euros avec chacun une contre partie. Par exemple, si vous donnez 10 euros, vous aurez notamment droit à un cocktail, si vous soutenez le projet à hauteur de 30 euros, vous aurez droit à deux cocktails et des amuse-gueules pour deux personnes. Si vous voulez qu’un dessert porte votre nom (+ 2 plats à la carte + 1 brunch, etc.) vous devrez contribuer à hauteur de 1000 euros.

Pour l’instant (21 août), 33 personnes ont contribué et 2 500 euros ont été récoltés. La campagne de financement se termine le 4 septembre.