Des parents d'élève attendent de voir si la COM va tenir ses engagements
«Le comité de pilotage des parents d’Hervé Williams ne baisse pas les bras. Un appel au boycott dès le lundi 15 janvier 7 heures reste d’actualité si le calendrier des travaux n’est pas respecté», annonce-t-il dans un communiqué. «Stop a l’alternance, 7h- 12h ou 12h30 -17h30, pointons sur les vrais responsables, Irma n’en est plus la cause, un retour à la normale s’impose », considère-t-il.
Le comité explique avoir rencontré le 19 décembre la secrétaire générale de la préfecture, Régine Pam, l’inspecteur d’académie, Dominique Boyer, pour parler de la situation mais a «déploré une nouvelle fois l’absence de la collectivité» qui devait être représentée par Annick Petrus, la vice-présidente en charge des affaires scolaires.
«Monsieur Boyer nous a proposé des solutions concrètes, c’est-à-dire de mettre en place un système de ventilation des effectifs sur l’ensemble des établissements primaires», rapporte le comité. Pour cela, des salles de classe dans plusieurs établissements doivent être réhabilitées par la COM. «Malheureusement en l’absence de la collectivité à la réunion, nous n’avons pas eu de réponse sur l’avancement des travaux », précise le comité.
Les parents d’élèves affirment que «Madame Pam, sensible à [leurs] inquiétudes s’est engagée à faire remonter [leurs] doléances auprès de la collectivité et à [les] tenir informer sur l’établissement d’un éventuel calendrier des travaux de la collectivité».
Malheureusement, l’arrivé des vacances de noël nous a quelque peu dispersé et la mobilisation était difficile car certains parents se sont absentés de l’île.
À la rentrée, lundi 8 janvier, le comité a pu constater que des réparations ont été effectuées à l’école Hervé Williams au niveau de la toiture. «Nous avons aussi reçu une information officielle au niveau de l’éducation nationale, nous assurant assure un retour à la normale le lundi 15 janvier pour l’Ecole Hervé Williams ».
Selon le comité, la collectivité doit livrer l’école Simeone Trott le vendredi 12 janvier. Dans cette attente, les parents restent mobilisés. «Nous n’accepterons pas de dépasser ce délai annoncé. «À cause de l’alternance, certains parents ne peuvent envoyer leur enfants à l’école pour des raisons professionnelles ou sont obligés d’engager des nounous pour les garder. Parents et enfants sont épuisés sans oublier que beaucoup d’enfants trainent dans les rues le matin et les après-midi. Cette situation est inadmissible compte tenu du fait que des solutions existent », considèrent-ils.
Commentaires
collectivité léthargique face
collectivité léthargique face aux énormes besoins et difficultés. Un peu de déni, aussi !
Quand on fait des mômes, on
Quand on fait des mômes, on se débrouille aussi pour les assumer. L'école n'est pas un palliatif pour les garder. Îl est affligeant de voir que systématiquement, quand une difficulté surgit, les parents se voilent la face et ne savent pas comment faire pour garder ou faire garder leurs mômes. Débrouillez vous ou bien ne les faites pas !!!
C'est n'importe quoi ce que
C'est n'importe quoi ce que vous écrivez..
. La moindre des choses C est que les enfants aillent à l'école. L'inverse serait une grosse faute
La moindre des choses est que
La moindre des choses est que les parents soient présents pour leurs enfants et ne se reposent pas totalement sur les services publics pour s'en occuper. Aller à l'école est une chose, compter totalement sur l'école pour se débiner et hurler aux loups parce qu'on ne sait pas quoi faire de ses mômes est une autre chose. Etre parent, c'est une responsabilité dont on ne peut pas se défiler sous prétexte qu'on bosse et qu'on n'a pas de solution pour faire garder ses rejetons. Je persiste. Quand on fait des mômes, on les assume.