Daniel Gibbs mise sur "la confiance" pour "redessiner Saint-Martin"

«Car malgré les divergences d’opinion, il existe une volonté fervente et constante pour nous, Saint-Martinois, un lien indéfectible qui nous anime dans tout ce que nous entreprenons : l’amour de notre pays», a déclaré le président de la COM. «Ce qui nous unis au plus profond» est «l’avenir de Saint-Martin et de son peuple».

«C’est ensemble que nous parviendrons à protéger l’intérêt supérieur de Saint-Martin, parce que nous sommes liés par un avenir commun. En d’autres termes, nous faisons cap ensemble et dans le même bateau !», convient celui qui compte sur «la confiance » qui lui a été accordée en 2017. «Au regard des épreuves que nous avons traversées et des nouveaux enjeux à relever, cette marque de confiance reste le socle et le sens de notre action, avec mes élus. Notre ambition commune est de redessiner les contours de notre économie en créant de nouvelles perspectives de développement pour notre territoire et ses habitants», confie-t-il.

Parmi ces perspectives : réformer en profondeur l’administration territoriale, reconstruire les infrastructures publiques qui ont souffert du passage d’Irma, et «équiper le territoire dignement partout où cela est nécessaire», accompagner nos partenaires socio-économiques, accompagner les Saint-Martinoises et les Saint-Martinois, par la formation professionnelle et l’emploi, «pour pouvoir s’appuyer sur des forces vives locales dûment formées».

«Redessiner Saint-Martin est un travail transversal, partenarial, qui doit être porté par les Saint-Martinois pour Saint-Martin. Et c’est là tout le sens de la confiance que vous nous avez accordée pour vous représenter et relever ce défi du renouveau», conçoit le leader de la majorité qui veut que la population juge «à la fin de son mandat sur le bilan général ».

Et de « faire [sienne] la citation de l’ancien Premier ministre, Michel Rocard : Il ne faut pas accorder trop d’importance à ceux qui ne parlent que du court terme. Les bonnes choses sont lentes à naître. Lorsqu’on plante un arbre, ce n’est pas la peine de tirer dessus pour qu’il pousse plus vite. En politique, c’est pareil, il faut respecter le temps long ! ».