Une députée demande un service décentralisé de l’OCLCO aux Antilles
Manuéla Kéclard-Mondésir, députée martiniquaise, a interpellé via une question écrite la ministre des outre-mer «sur les actes de violences, avec armes à feu ou armes blanches, de plus en plus nombreux et violents, qui surviennent aux Antilles et en Guyane, et en particulier sur le territoire martiniquais».
«Ces derniers mois, la circulation illégale d'armes à feu semble s'être accentuée », a-t-elle constaté. «Or les effectifs de police spécialisés capables de répondre efficacement à ce phénomène comme les effectifs de la police judiciaire sont manifestement insuffisants sur le territoire au regard de cette hausse de la criminalité galopante. Il n'est pas anodin de constater que deux départements ou collectivités d'outre-mer font parties des départements français les plus criminogènes », regrette la députée.
L’office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) étant le «seul compétent en matière de lutte contre le trafic d'armes », Manuéla Kéclard-Mondésir «envisage de suggérer » au ministre de l’Intérieur de créer rapidement en Martinique et en Guadeloupe un service décentralisé de cet organisme.
(photo d'illustration)