16.09.2019

Emmeline Ndongue est venue rencontrer des élèves à Saint-Martin

Sa venue s'inscrit dans le cadre du programme Héritage mis en place lors de la candidature de Paris aux JO de 2024.

Dans sa valise, Emmeline Ndongue n’a pas oublié sa médaille d’argent remportée aux Jeux Olympiques d’été de Londres en 2012. La championne française de basket est actuellement à Saint-Martin dans un but précis : transmettre à la jeunesse les valeurs de l’olympisme et lui donner l’envie de faire du sport. Lundi elle a ainsi rencontré les élèves de l’école Clair Saint-Maximin à Quartier d’Orléans et a retrouvé sur la plage de Grand Case deux classes de sixième du collège Mont des Accords lors de leurs cours de natation.

Emmeline Ndongue est ambassadrice éducation au sein de Paris 2024. Au-delà d’organiser un événement sportif, le comité Paris 2024 veut que «l’ensemble de la société profite de l’héritage laissé par les Jeux». «Conscients de l’opportunité unique que représentent les Jeux Olympiques et Paralympiques, nous souhaitons que l’enthousiasme et l’énergie du projet Paris 2024 bénéficient à toutes les générations sur tous les territoires», expliquent les membres de Paris 2024 qui ont élaboré le projet Héritage.

«Cet héritage, nous le voulons d’abord sportif. Le sport est une force, il véhicule des valeurs d’engagement, de partage et de tolérance. Il joue également un rôle majeur en matière d’éducation, de santé publique et d’épanouissement personnel», déclare Tony Estanguet, président de Paris 2024.

Selon cette volonté, Emmeline Ndongue se rend dans les écoles en métropole et en outre-mer pour parler du sport et de ses valeurs avec les enfants ; «on sait que les athlètes ont une grande influence sur les enfants », souligne Damien Combredet, responsable Sport et Société qui accompagne la championne de basket à Saint-Martin.

«Nous voulons renforcer le sport dans l’éducation et encourager sa pratique», confie ce dernier. «Nous voulons aussi présenter au monde éducatif les outils que nous avons mis en place pour mieux intégrer le sport dans l’éducation, expliquer comment on peut développer des passerelles entre le monde scolaire et le mouvement sportif», précise celui qui a aussi tenu à rencontrer les professeurs EPS, l'Unss et l’Usep Îles du Nord qui organisent régulièrement des actions en ce sens.

L’idéal est de pratiquer une heure de sport par jour. «Si on parvient à ce que les enfants en fassent au moins trente minutes par jour, ce sera bien ! », conclut-il.

Les établissements qui souhaitent s’inscrire dans cette dynamique peuvent demander le Label générations 2024 qui est délivré par le rectorat.

 

Estelle Gasnet