La décision de rattraper une semaine d'école à la Toussaint, sujet à discussion
La rentrée scolaire qui devait avoir lieu le jeudi 2 septembre dans les établissements publics a été reportée au lundi 13 septembre en raison de la situation sanitaire aux Antilles. L’année scolaire a ainsi été amputée de sept jours, or le code de l’Education indique qu’elle doit comporter trente-six semaines. Aussi la rectrice d’académie de Guadeloupe a-t-elle décidé de permettre aux élèves de rattraper cette semaine manquée.
Un groupe de travail a été créé et plusieurs réunions ont eu lieu pour réfléchir aux modalités de ce rattrapage. «Les syndicats UNSA et FSU se sont opposés au rattrapage et n’ont pas fourni de propositions contrairement au SPEG», précise le vice-recteur de Saint-Martin, Michel Sanz. A l’issue des discussions, il a été proposé et acté que six jours seront rattrapés aux vacances de la Toussaint, celles-ci dureront ainsi une semaine au lieu de deux. Cela a ensuite été voté et validé par le conseil académique de l’éducation (CAEN) le 30 septembre.
Si une très grande majorité des professeurs acceptent de rattraper cette première semaine d’école, «certains auraient préféré que les jours à rattraper soient répartis sur l’ensemble de l’année et non pas rassemblés en bloc à la Toussaint», reconnaît le vice-recteur. «Certains personnels n’ont pas non plus apprécié d’avoir été mis au courant par voie de presse», ajoute-t-il.
Par ailleurs, cette décision prise au niveau académique a de nouveau soulevé le problème de la non représentation de Saint-Martin et Saint-Barthélemy au sein du conseil académique de l’éducation, qui a entériné la décision du rattrapage en une semaine à la Toussaint pour l’ensemble de l’académie.
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