Le tourisme, une activité fortement impactée par les crises Irma et covid-19
Le secteur du tourisme est un pilier essentiel de l’économie marchande du territoire. Il se répercute sur l’activité économique des secteurs de l’hébergement et la restauration, le transport qui pèse 5,5% de la richesse total créée en 2021 sur l’île ou encore le commerce.
Le développement de ces secteurs a été fortement freinée par les aléas climatiques de 2017 et la crise sanitaire de 2020 depuis 2014, date à laquelle la fréquentation touristique atteint son plus haut niveau, soit 2,7 millions de visiteurs accueillis dont 78 % de croisiéristes, mais le nombre d’arrivées de passagers sur l’ensemble de l’ile se réduit et chute durement en 2017.
En 2019, les arrivées repartent à la hausse sur les deux parties de l’île et la barre des 2 millions de visiteurs est de nouveau franchie, mais ce chiffre sera de nouveau impacté par la crise du covid. La fréquentation de l’ensemble du territoire reste encore très marquée par les effets de la crise sanitaire, mais également conditionnée à la reconstruction des infrastructures. Elle ne représente plus que 23 % du niveau observé avant Irma, (50 % du côté français).
Concernant les bateaux de croisière, l’activité redémarre progressivement, avec près de 850 000 passagers accueillis en 2022 (+263% sur un an), mais reste inférieure de moitié par rapport à 2019.
Malgré les rebonds, le trafic aérien n’a pas retrouvé son niveau d’avant Irma mais il a dépassé son niveau d’avant crise Covid-19. Cependant, l’aéroport de Grand Case l’a quasiment retrouvé aujourd’hui.
Enfin à Saint-Martin, le développement économique de l’île est également est étroitement lié au secteur du BTP qui représente comme le tourisme un secteur clé de l’économie saint-martinoise. Les effets bénéfiques de la reconstruction post-Irma s’estompent peu à peu. En 2022, la consommation de ciment augmente de plus de 50% sur un an, elle triple même sur les trois derniers mois. Mais cette hausse des achats correspond surtout à une anticipation de la hausse des prix attendue. Les effectifs salariés du secteur se stabilisent, à moitié de leur pic de 2018-2019 pour la reconstruction.
