14.05.2024

Écoles de Grand Case : les parents organisent une opération escargot jeudi

pour dénoncer la situation dans les deux établissements.

«Vous passez tous les jours devant sans vous y arrêter et peut-être sans même le savoir, mais les écoles de Grand Case sont en danger ! », déclare le collectif des parents des écoles Ghislaine Rogers et Elie Gibs à de Grand Case. Et de citer les principaux problèmes : «inondations, manque de moyens humains et matériels, personnel en souffrance et en grève, enfants déscolarisés, parents en détresse ».

Le collectif indique que les élèves de l'école maternelle Ghislaine Rogers «sont en partie déscolarisés depuis bientôt six semaines ». Après les vacances scolaires du jeudi 28 mars au lundi 15 avril, il y a eu un blocage total de l’établissement du mardi 16 avril au mercredi 1er mai, puis l’école a rouvert partiellement depuis le 2 mai de 13h20 à 16h00.

«Dans ces conditions, les enfants ne bénéficieront pas d'une scolarité normale et ils sont les premiers pénalisés d'une situation d'adultes qui les dépasse », commente le collectif.

«Comment voulez-vous que les parents s'organisent pour pouvoir ramener leurs enfants à l'école, afin qu'ils bénéficient d'une demie-scolarité de 2h40" par jour ? », s’interroge-t-il. Les parents ont envoyé le 29 avril un courrier aux représentants de la Collectivité, en copie aux services de l'Etat, «mais qui est resté sans réponse ».

Pour l'école élémentaire Elie Gibs, «la situation est quasi-explosive et elle risque de basculer», estime le collectif. «Les risques sont d'autant plus grands, car la commission de sécurité a émis un avis défavorable pour l'accueil du public, en raison d'espaces non sécurisés pouvant porter atteinte à l'intégrité physique des enfants et du personnel », affirme-t-il.

En colère, les parents des écoles de Grand Case ont décidé de mener une opération escargot jeudi 16 mai à partir de 16h sur la RN7 au niveau de l'école maternelle Ghislaine Rogers. Ils invitent les personnes à les soutenir en participant. Un dress code a été défini, jaune et vert aux couleurs des uniformes des écoles.

(photo d'archive)

Estelle Gasnet