Les grandes lignes du programme de Clément Chapdelaine
Investi chez Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, Clément Chapdelaine est un professionnel du paramédical et opticien de 32 ans installé sur le territoire de Saint-Martin depuis cinq ans. Il a livré à la presse lundi les grandes lignes de son programme : «stop à l’immigration, à l’insécurité, à la vie chère, aux abus du système social et au délitement du système éducatif.
«On observe dans le tissu saint-martinois et même à Saint-Barth un bouleversement migratoire important mené par une politique délétère et déraisonnable. La voix des Saint-Martinois et des Saint-Barths n’a pas été entendue sur ce basculement démographique. On a effectivement, comme Daniella Jeffry l’exprimait à une époque, un génocide saint-martinois, un remplacement de la population saint-martinoise et c’est une menace pour la survie du territoire », déclare-t-il.
Concernant l’insécurité, Clément Chapdelaine a observé «une criminalité et une délinquance du quotidien qui ravagent nos deux îles». « Nous sommes sur des chiffres qui sont 2,5 fois plus importants que la métropole, il est vraiment urgent de retrouver l’ordre et la paix sur notre territoire », conçoit-il.
En outre, le candidat de Reconquête veut «une continuité territoriale entre nos îles (…) et avec la métropole » et «être dans l’action pour diminuer le prix du transport aérien». Sur le volet des loyers exorbitants, le candidat considère «qu’il faut agir et revitaliser l’hôtellerie afin d’éviter le poids des locations saisonnières qui pèsent sur le loyer des habitants de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy ».
Pour lutter contre les abus du système social, Clément Chapdelaine estime qu’il y des «solutions qui peuvent être proposées pour que les cotisations sociales ne disparaissent pas du territoire et soient données en priorité aux Saint-Martinois ».
Concernant le système éducatif, le candidat explique les classes surchargées par un fait d’immigration et la présence d’enfants de Sint Maarten qui « viennent gratuitement dans nos écoles du côté français faisant ainsi payer aux contribuables saint-martinois leur scolarisation ». Il veut aussi « sacraliser le mérite et faire de l’école un temple du savoir » pour lutter contre l’échec scolaire.
N’étant pas un professionnel de la politique, Clément Chapdelaine n’entend pas «défendre une place ni son intérêt, mais celui des Saint-Martinois et des Saint-Barths », sans tabou : « Je suis à l’écoute de chacun parce que j’ai aussi la chance de ne pas être Saint-Martinois, donc je n’ai pas de parti pris (…). Je tiens à être rassembleur ».