Air Antilles : la ligne avec Grand Case est opérationnelle
Les aléas du calendrier n’ont pas permis au président de la Collectivité de savourer l’instant, celui où l’ATR d’Air Antilles a effectué son premier vol commercial depuis la reprise de la compagnie. C’est donc au PDG d’Air Antilles et à ses équipes que sont revenus les honneurs de ce retour d’Air Antilles à Grand Case.
L’avion avait opéré un vol d’essai samedi dernier et c’est finalement lundi matin que l’ATR 72, parti de Fort-de-France, et après une escale à Pointe-à-Pitre s’est posé à l’aéroport de Grand Case. Un mois après la reprise des rotations du Twin Otter sur Saint-Barthélemy.
Un atterrissage salué par un traditionnel «water salute» du camion des pompiers de l’aéroport. À son bord des passagers assez fiers de compter parmi les premiers, et le staff d’Air Antilles.
A l’arrivée Jérôme Arnaud, le PDG d’Air Antilles, s’est prêté au jeu des questions-réponses de la presse locale et de journalistes régionaux qui l’accompagnaient.
Il s’est déclaré très fier de cette reprise qui s’est opérée dans des délais très courts : «neuf mois seulement est un délai assez inédit pour faire redémarrer une compagnie, il est généralement de plus d’un an».
« C’est finalement tout un programme qui est en train d’être mis en place ; un programme qui a été imaginé par les actionnaires d’Air Antilles, la Collectivité de Saint-Martin et le groupe EDEIS en octobre dernier ; aujourd’hui il se déploie conformément aux objectifs et aux attentes. Nous sommes très heureux de pouvoir continuer cette marche en avant au profit des Antillais et des Antillaises qui veulent voyager à travers les îles », a-t-il indiqué.Pour le moment, l’ATR 72 étant le seul à voler (les deux autres étant toujours en révision au Maroc), deux vols quotidiens seront opérés au départ de Grand Case à destination de Pointe-à-Pitre et de Fort-de-France, l’un le matin à 9h10, et l’autre en fin de journée à 17h40.
La compagnie doit désormais stabiliser les offres sur ses lignes principales, avec une flotte d’avion au complet avant de pouvoir s’ouvrir à d’autres destinations. Un objectif que Jérôme Arnaud espère atteindre dans les douze prochains mois.