La gendarmerie annonce renforcer ses contrôles routiers de façon "plus sévère"
Depuis 8 heures vendredi, gendarmes, agents de police territoriale et agents de la préfecture sont stationnés au niveau du rond-point d’Agrément afin d’effectuer une opération de contrôle routier. Une présence qui a pour but, selon le lieutenant-colonel Hugues Loyez, commandant de la gendarmerie, de faire passer un message à tous les Saint-Martinois : «L’insécurité routière est en forte augmentation sur le réseau routier de l’île. Le bilan des accidents, des blessés et des hospitalisations est vraiment mauvais. C’est la raison pour laquelle, il y a une volonté de l’autorité préfectorale, du préfet délégué Vincent Berton, de montrer que l’on sera beaucoup plus présent sur la route et de façon plus sévère. L’État et la collectivité œuvrent main dans la main pour les habitants».
«La sécurité sur la route est une priorité pour moi et je ne compterai pas le nombre d’agents impliqués». L’objectif est donc de renforcer la présence sur le territoire, de façon mobile et en insistant sur les endroits et les créneaux horaires où il y a le plus d’accidents c’est-à-dire le carrefour d’Hope Estate, le centre-ville de Marigot et l’Anse des Sables. Un œil attentif sera particulièrement porté sur les conducteurs de scooters sans casque ainsi que sur la consommation d’alcool et de drogues qui représentent 50% des accidents du territoire.
Les contrôles seront amenés à être communiqués à la population la veille, sur les nouvelles pages Facebook et Instagram de la gendarmerie qui devraient bientôt voir le jour. En parallèle, d’importantes opérations en termes de prévention se feront sur l’île notamment au profil des écoles et des jeunes. « On ne veut pas passer pour une gendarmerie qui ne fait que punir mais, malheureusement, si on n’effectue pas un tour de vis sérieux sur la sécurité routière, c’est la santé de la population de Saint-Martin qui va en pâtir. Comme je le dis toujours, Saint-Martin doit rester une friendly Island, sur laquelle on reste vivant le plus longtemps possible», conclut le lieutenant-colonel.
