Le gouvernement encore interpellé sur la maltraitance animale en outre-mer
Elle avait posé la question le 14 mai dernier mais n’avait pas obtenu de réponse, la députée de la région parisienne Maud Petit, a donc interpellé de nouveau le gouvernement sur la maltraitance animale dans les Drom-Com.
Elle n’a pas modifié le corps de sa question re-publiée le 8 octobre au Journal officiel de république. «Si les territoires d'outre-mer constituent un paradis pour beaucoup de touristes, ils ressemblent souvent à un enfer pour les animaux. (...) De nombreux animaux, parfois affamés ou malades, errent dans les rues et les campagnes de ces territoires. Et lorsqu'ils sont capturés par la fourrière, ils sont, selon l'association les Amis de Sam, euthanasiés dans 95 % des cas, parfois dans des conditions inacceptables », rappelle-t-elle.
«Euthanasier n'est pas une solution car cela ne résout en rien les problèmes d'abandon et de prolifération, à la différence de la stérilisation », convient la députée qui interroge le ministre en charge des outre-mer «sur les mesures qu'il envisage de prendre pour remédier à cette situation».
Elle suggère «la possibilité de lancer une vaste campagne de stérilisation dans ces territoires qui s'avèrerait beaucoup moins cruelle » et [alerte également [le ministre] sur la nécessité de créer des refuges sur place afin de pouvoir prendre en charge ces animaux errants, abandonnés et maltraités »
Enfin, Maud Petit redemande «dans quelle mesure il serait possible de mettre en place un fonds financier pour venir en aide aux associations qui font un travail remarquable sur place mais qui sont souvent démunies devant l'ampleur de leur tâche».