Economie sociale et solidaire : trois associations soutenues

Les trois associations de Saint-Martin dont les projets ont été sélectionnés pour leur cohérence avec le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) sur le territoire étaient en préfecture lundi 14 novembre pour la signature des conventions.

- le Centre symphorien d’insertion (CSI) pour son jardin de l’espoir. Un projet qui mêle environnement, agriculture, éco-tourisme et insertion.

- le Manteau, pour sa friperie dans laquelle seront vendus à prix attractifs vêtements ou objets rénovés par les adhérents. Un projet qui mêle insertion et recyclage.

- ITEA (Socially Responsable Information Technologie Solutions), pour son projet de centre numérique de proximité à Quartier d’Orléans (formation au numérique, numérisation de documents, réparation d’outils informatiques, création de softwares…)

Sur les 336 candidatures déposées en réponse à cet appel à projet ouvert du 21 avril au 16 août derniers, 44 lauréats ont été sélectionnés : 14 en Martinique, 12 à La Réunion, 6 à la Guadeloupe et Saint-Martin, 6 à Mayotte, 5 en Guyane et 1 à Saint-Pierre-et-Miquelon.

« Trois projets sur cinq retenus à Saint-Martin, c’est la moitié de l'ensemble de la Guadeloupe. Je crois qu’il faut préciser que l’accompagnement a été déterminant » a avancé Marie-Hélène Coutant la responsable du pôle cohésion sociale de la préfecture. Thierry Malher, le secrétaire général qui représentait la préfète a quant à lui déclaré : « Nous sommes convaincus, Etat et COM, que l'économie sociale et solidaire est porteuse d'emplois, notamment en outre-mer ». 

 Le ministère de l’outre-mer qui a lancé l'appel à projet a ainsi attribué des subventions élevées en moyenne à  50.000 euros par projet. Ericka Bareigts a annoncé fin octobre qu'il sera reconduit en 2017 avec la même enveloppe, soit 2,5 millions d'euros. 

L'économie sociale et solidaire, c'est quoi ?

"Le concept d'économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale. Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l'utilisation des bénéfices qu'elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques." peut-on lire sur le site du gouvernement. 

A l'occasion du forum du bénévolat organisé par Initiative Saint-Martin Active, la matinée du 25 novembre sera consacrée à une réflexion entre l'Etat, la COM, experts comptables et banques pour comprendre les enjeux de l'économie sociale et solidaire.