21.10.2016

Produits de grande consommation : encadrement des prix aussi à Saint-Martin

Une négociation annuelle d'accords de modération des prix sur une liste de produits de consommation courante sera mise en place à partir de 2018.

La fameuse loi de lutte contre la vie chère en outre-mer dite loi Lurel, avait instauré le bouclier qualité-prix, une mesure permettant de mieux encadrer certains prix. Un décret était ainsi paru le 26 décembre 2012 relatif aux accords annuels de modération de prix de produits de grande consommation. Tous les DOM ainsi que Saint-Pierre et Miquelon et Wallis et Futuna étaient concernés. Par contre, Saint-Martin n’avait pas été intégrée. Victorin Lurel, alors ministre des Outre-mer, avait justifié cette absence par le fait qu’aucune demande n’avait été faite de la part de Saint-Martin.
L’erreur vient d’être réparée puisqu’un décret modifiant celui du 26 décembre a été publié le 19 octobre dernier au Journal officiel de la République française. Il précise «les conditions de mise en place à Saint-Martin de la négociation annuelle d'accords de modération des prix sur une liste de produits de consommation courante avec les organisations professionnelles du secteur du commerce de détail».
Concrètement, des négociations seront menées par la préfecture avec les représentants du secteur du commerce de détail mais aussi «avec les grossistes et fournisseurs» précise le décret.
L'accord issu des négociations sera rendu public par arrêté préfectoral. En l'absence d'accord au terme de ce délai, le représentant de l'Etat sera habilité à réglementer par arrêté le prix global de cette liste sur la base des négociations et des prix les plus bas pratiqués dans le secteur économique concerné.
Cette nouvelle organisation ne se mettra en place qu’à partir du 1er janvier 2018.
À noter que pour compenser l’absence de ce dispositif jusqu’alors, la préfecture et les principaux supermarchés de la partie française s’étaient engagés à établir une liste de produits de grande consommation et à mettre en valeur leur prix par l’étiquette «chariot type» dans les rayons.

Estelle Gasnet
3 commentaires

Commentaires

D'ici janvier 2018, nous avons le temps de dépenser nos sous ...

Comment peut on dire que les prix soient modérés sur la partie Française,
aujourd'hui il ne reste qu'une seule grande surface, bientot une deuxième de la mème enseigne avec les meme patrons.

Peu importe le temps que prendra la construction du deuxieme super U, pour l'instant ils sont seul.
Une augmentation generale du panier moyen de la menagere,ou pour acheter du fromage il faut faire un emprunt.

Sur la partie francaise on recense un Leader Price, moyennement rempli, un petit casino a la BO Hors de prix qui ne concerne que la population touristique de la BO, 2 monoprix qui sont egalement Hors de Prix, et un petit nouveau Coccimarket sur la route de cul de sac qui profite de l'absence de grande surface sur Hope Estate pour se developper.

Compte tenu egalement des fermetures administratives du dimanche AM pour tout commerce a prédominance alimentaire, ne fait qu'inciter les locaux a partir cote Hollandais.Ouverture recenete de Carrefour Market le Dimanche AM.

Deux grandes zones de notre territoire sont occultés de commerce Alimentaire, Quartier d'Orleans-Oyster Pont et Sandy Grand-Les Terres basses.

Quand sera prise une decision commerciale interdisant le monopole et developpant des supemarchés de proximites permettant d'acceuillir les client 7/7j.

Devrions nous pas ouvrir un Drive qui reduirait les couts de structure (classé comme entrepot et non comme surface commerciale, une masse salariale reduite car pas le besoin de remplir des rayons,...),
qui permettrait aux habitants d'eviter de faire 1 heure de route voire plus pour faire leur courses.

Cela permettrait egalement de creeer de l'emploi local, et non voir un turn over important sur le seul supermarché coté francais.

Attendons Donc 2018

Tres bien dit Jean Pierre. Faisons confiance a Madame la Prefete pour lutter contre la vie chere.
Les 2 loulous ont les dents tres tres longues elle va avoir du travail