Wendel Cocks incite les entreprises à recruter des Saint-Martinois
«Les chiffres du chômage nous alertent et la Collectivité doit rapidement prendre de nouvelles mesures fortes et incitatives vers nos entreprises, notamment en matière de préférence à l’emploi local», déclare Wendel Cocks dans un communiqué de presse. Le vice-président en charge du développement économique se dit convaincu de la nécessité à «soutenir les initiatives qui conduisent, souvent avec succès, à éviter le recours à la main d’œuvre extérieure en privilégiant, principalement par la formation professionnelle, la formation continue ou la confiance, la promotion interne ou le recrutement des Saint-Martinois». Et de citer comme exemple Dauphin Telecom.
«Je veux ici souligner l’engagement et le réalisme de Dauphin Telecom qui a intégré dans son effectif un «technicien fibre optique» à l’issue d’une procédure de présélection en partenariat avec Pôle Emploi. Le candidat retenu a suivi une formation complémentaire en adéquation avec les besoins de l’entreprise et a pu prendre ses fonctions le 2 janvier dernier», poursuit-il.
Wendel Cocks confie avoir «personnellement» téléphoné à Eve Riboud, la directrice générale de l’opérateur de téléphonie, pour la féliciter de «son opiniâtreté et de la démarche globale de son entreprise qui montrent à ceux qui pourraient en douter la foi que nous devons avoir en nos jeunes, nos talents et à ceux qui les orientent vers un avenir ou une reconversion professionnels».
Dans le communiqué de presse, Wendel Cocks rappelle qu’en sa qualité de président de la Semsamar, il a initié le programme «SEM ta route» qui «permet à la jeunesse saint-martinoise, diplômée ou non, de mieux appréhender le monde du travail notamment par l’insertion professionnelle et les divers partenariats inclus dans ce dispositif».
Enfin, il incite d’autres entreprises saint-martinoises «à s’inscrire dans une optique de réelle préférence locale à l’emploi particulièrement dans des partenariats productifs avec Pôle Emploi et les services de la Collectivité».
(Photo d'archive)
Commentaires
Petit problème.
Petit problème.
A Saint Martin, aucun centre de formation sérieux ou spécialisé, aucune université, ni IUT, ni école navale ou militaire. Rien. Embaucher des Saint Martinois signifie une absence totale de compétence et d'efficacité professionnelle !
Et Dauphin a parfaitement
Et Dauphin a parfaitement joué le jeu de la formation, puisque l'entreprise a d'abord recruté et ensuite formé un jeune saint-martinois. En pariant sur le gain à "perdre du temps" en formation pour gagner en compétences.
J'attire l'attention des
J'attire l'attention des promoteurs d'une telle démarche que celle ci peut tomber sous le coup de la loi, pour délit de favoritisme à caractère racial. Que diriez vous si un saint martinois installé en Bretagne se verrait refusé un poste sous prétexte qu'il n'est pas breton ?
Il y a plus à gagner à promouvoir la formation avant de sélectionner les embauchés sur leur origine.
Je me demande quels sont les
Je me demande quels sont les critères qui définissent le "Saint-Martinois" il serait intéressant de faire une étude pour savoir qu'est-ce qu'on entend par St Martinois.
depuis que je vis ici (20 ans) mes enfants sont nés ici, je veux croire que "être St Martinois" c'est une affaire de valeurs morale et d'ethique.
Et pourtant, depuis quelques années, je vois emerger un sentiment communautariste d'être St Martinois.
Je veux dire : rejet de notre république Française et de notre nationalité et de ce qui fait le lien entre les Français. il m'apparait qu'être blanc t'empêche de te sentir St Martinois.
Je voudrais tant qu'on me contredise, n'ayons pas peur d'appeler un chat : un chat.
Je veux croire que ma nationalité est Française et mon coeur est St Martinois...Faudrait-il un cyclone de cat 5 pour nous rappeler , a tous, que nous sommes sur une île ou la solidarité et les valeurs communes nous sont plus que nécessaires.