Un florilège d’expressions et de jeux de mots
Réunis en séance plénière pour débattre des orientations budgétaires pour l’année 2017, les élus ont usé – voire abusé- de jeux de mots et d’expressions.
Le premier à ouvrir le bal a été René-Jean Duret qui excelle dans cet exercice. Après avoir lancé «all the best, don’t forget the rest» lors du premier conseil territorial de l’année en janvier, l’élu a déclaré ce matin «Saint-Martin n’est pas en France, Saint-Martin est en sous-France» en référence au manque d’intérêt de l’État envers la collectivité.
George Gumbs, président du conseil économique et social invité à lire l’avis du CESC relatif aux orientations budgétaires, s’est fendu d’un «dans cette collectivité, il y a beaucoup à faire et à défaire».
Défendant la politique menée en matière de tourisme que le leader de l’opposition venait de critiquer, Wendel Cocks, a affirmé : «Ce n’est pas quand les fondations sont mises en place qu’il faut réfléchir à comment les modifier». Le troisième vice-président en charge de l’économie a en outre assuré que durant la mandature «il n’y avait peut-être pas eu de chambre supplémentaire mais on n’en avait pas non plus perdu».
Enfin, Guillaume Arnell a voulu apporter une note d’optimisme dans ce flot de critiques et de reproches des uns et des autres en disant : «à force de voir tout en noir sur une île si ensoleillée, on en oublie de voir les autres couleurs».
