[MISE A JOUR] Free Mobile veut s’implanter en outremer dont à Saint-Martin et investir 100 millions d'euros
C’était l’une des voies qu’ouvrait la suppression des frais d’itinérance entre les outre-mer et la métropole : celle que des opérateurs de téléphonie mobile n’ayant pas de réseau localement s’implantent sur nos territoires afin de proposer des forfaits à des tarifs hyper attractifs.
Selon un communiqué de presse de l’Arcep, l’autorité de régulation des télécommunications, l’opérateur Free (Groupe Iliad)– l’un des plus compétitifs en métropole – a ainsi déposé un dossier pour obtenir une fréquence 4G aux Antilles-Guyane. Le 29 janvier dernier, le gouvernement avait lancé, sur proposition de l'Arcep, cinq appels à candidatures pour l'attribution de nouvelles fréquences 3G et 4G outre-mer.
Vingt-cinq dossiers de candidature ont été déposés, dont pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy Dauphin Telecom, Digicel, Orange Caraïbes, UTS et Free Mobile.
Dans son communiqué de presse, l'Arcep indique qu’elle va étudier les dossiers de candidature en vue de sélectionner les lauréats de chacune des cinq procédures d'attribution. Pour rappel, la procédure prévoit la possibilité de retenir jusqu'à 4 candidats dans chaque zone. Au vu du nombre de dossiers à étudier, la procédure durera quelques mois. Comme initialement annoncé, l’attribution des fréquences devrait se faire à l'automne 2016.
Si des opérateurs métropolitains s'implantent à Saint-Martin, se posera la question du roaming avec la partie hollandaise ; aujourd'hui les trois opérateurs ne facturent pas de surcoût car ils ont conclu des accords avec leurs homologues, restera à voir si Free Mobile ou d'autres feront la même démarche afin de ne pas pénaliser leurs clients.
MISE A JOUR
Free Mobile (Groupe Iliad) annonce vouloir "proposer sur ces territoires des offres simples, innovantes et à des prix attractifs au bénéfice des consommateurs, comme il l'a fait avec Free Mobile en métropole et de démocratiser ainsi l’usage du mobile en mettant fin aux discriminations tarifaires qui existent aujourd’hui en Outre-mer et que rien ne justifie. Afin de pouvoir déployer ses services sur ces territoires, le Groupe envisage d'investir environ 100 millions d'euros."