Fais ce que je dis, pas ce que je fais… ?
Protéger l’emploi local est l’un des objectifs de tous les candidats aux élections territoriales. Tous présentent des mesures assurant le recrutement localement. Tous entendent également relancer l’économie de la partie française. Sauf que certains semblent ne pas (trop) s’y employer. Selon nos sources, tous ne s’appliqueraient pas les règles qu’ils dictent. Notamment en matière d’impressions et de communication.
«J’ai vu une entreprise de la partie hollandaise installer dans le quartier général d’un candidat un film microperforé ! », confie un professionnel qui a pris la peine d’interroger ses confrères pour savoir s’ils avaient été contactés par ledit candidat. Et, a priori, non.
Le microperforé ne serait qu’un exemple. Des cartons entiers de t-shirts imprimés ont également été vus dans la zone de fret à l’aéroport de Juliana. Nombreux sont les flyers en cours de distribution, qui ont été fabriqués à l’extérieur de Saint-Martin.
Toutefois, toutes le sprofessions de foi qui vont arriver dans nos boîtes aux lettres ont été imprimées en partie française, de même que les affiches destinées à l’affichage officiel électoral. Ces documents doivent être imprimés selon des normes et des règles bien spécifiques.
Mais pour ce qui est des autres objets de communication (drapeaux, t-shirts, etc.), une bonne partie a été commandée à l’étranger. «Nous n’avons pas été contactés pour effectuer des devis pour des objets que nous voyons», observent les professionnels de la partie française qui sont moins de dix, tous domaines de spécialisation confondus. Ce qu’ils déplorent et regrettent. En 2012, ils avaient davantage été sollicités.