Mise en place de stage de citoyenneté
Le vice-procureur Michaël Ohayon et le vice-président de la chambre détachée de Saint-Martin Gérard Egron-Reverseau représentant le tribunal de grande instance de Basse-Terre ont signé vendredi matin une convention avec Jean-Marie Thévenet, le président de l’association Trait d’Union pour la citoyenneté et la sécurité routière afin que celle-ci puisse animer des stages de citoyenneté à Saint-Martin.
Instauré par la loi du 9 mars 2004, le stage de citoyenneté est une peine alternative à la prison. Elle peut notamment être prononcée comme alternative aux poursuites, lors d’une composition pénale ou dans le cas d’une peine de prison avec sursis avec mise à l’épreuve et dont l’obligation est de suivre ce stage. Le but étant d’amener le mis en cause à ne pas réitérer les faits qui lui sont reprochés en le faisant réfléchir à son comportement et en lui faisant comprendre qu’il y avait d’autres façons d’agir.
Durant deux demi-journées, l’association Trait d’union va ainsi exposer les valeurs républicaines, les principes fondamentaux des institutions françaises. Par exemple, il leur sera expliqué comment se déroule un procès, comment fonctionne un tribunal, il leur sera présenté les risques et peines qu’ils auraient pu encourir pénalement, bref ce à quoi ils ont échappé en assistant à ce stage.
Le président l’association présentera également Trait d’union et rappellera les droits et les devoirs des citoyens, les obligations qu’implique la vie en société. «Si elle est dépassée par des événements, elle doit savoir qu’il est possible de se faire aider», précise Jean-Marie Thévenet, le président.
Un avocat et un pompier interviendront également.
Le premier stage de citoyenneté devrait avoir lieu la semaine prochaine. Il est prévu d’en assurer un par trimestre.
Sur ce même principe d’inciter à faire réfléchir les mis en cause sur leurs comportements, le tribunal est en train de finaliser une autre convention visant la mise en place de stage de parentalité.
