Tintamar(e), une île mais aussi une marque de sacs
Pourquoi avoir nommé votre marque Tintamar ?
Lorsque nous avons créé la marque en 2003, nous avons conçu notre premier produit, le Cyclobag, avec une femme dont le mari était navigateur. A ce moment-là il faisait le Vendée Globe et était au large de Tintamare. C’est pourquoi la marque porte ce nom. J’ai beaucoup aimé l’idée de l’île. Elle figure sur tous nos produits, comme un visa d’origine contrôlée. C’est notre source d’inspiration. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une île peuplée par les oiseaux et j’aime imaginer peupler l’île de Tintamare de mes espèces de sacs. J’aime à penser qu’elles partent de Tintamare pour simplifier la vie des gens, et surtout des femmes.
Quelles sont alors les différentes "espèces" de sacs que vous proposez ?
Nous avons des espèces nomades, des espèces indépendantes, et dernièrement, des espèces connectées. Le succès de la marque tient à nos VIP pockets, des organiseurs de sac. Jusqu’à présent nous ne proposions que la forme passive. La forme active permet désormais d’organiser votre sac à main et s’assurer que tous les objets qui constituent vos essentiels sont bien dans cette pochette. En cas d'oubli, grâce à une appli, vous recevez une alerte sur votre smartphone. Nous avons aussi les espèces aquatiques comme un nouveau sac de plage idéal pour Tintamare avec un fond en silicone muni de petits trous pour laisser passer le sable et le laisser sur la plage plutôt que de le ramener chez soi. Cette année, les îles sont le thème de l’été.
De nombreuses personnes écrivent, à tort, Tintamare avec deux « r ». Vous avez choisi de n’en garder qu’un (en plus d'avoir enlevé le « e » final). Pourquoi ?
Comme l’île n’est pas très connue, nous ne voulions pas que les gens confondent avec l’expression faire du tintamarre [tintamarre : bruit assourdissant fait de sons discordants selon le Larousse, ndlr].
Dans une vidéo de présentation de la marque et de votre entreprise, publiée sur YouTube en 2010, vous précisez ne pas fabriquer vos sacs sur l’île de Tintamare. Vous rapportez également avoir promis à votre équipe qu’à partir d’un certain nombre de pièces vendues vous partiriez tous en vacances sur l’île de Tintamare. Et ajoutez « je crois qu’il faut que je mette ça au budget 2010 ». L’avez-vous fait ? Êtes-vous déjà allée à Tintamare ?
On ne l’a toujours pas fait, même si nous avons atteint, pour partie, le chiffre avancé. Mais cela reste un objectif. J’étais allée à Saint-Martin avant la création de la marque, mais je n’y suis pas retournée depuis et ne suis jamais allée à Tintamare. Nous recevons beaucoup de photos de l’île, que nous envoient nos clients et intervenants.
