Mise en place d’un comité local d’aide aux victimes
Au lendemain des attentats terroristes à Nice en juillet 2016 ont été créés des comités locaux de suivi des victimes d’actes de terrorisme. En avril dernier, par décret, ces comités ont fusionné avec les comités de suivi des accidents collectifs pour donner naissance à des comités locaux d’aide aux victimes «afin de renforcer et d’étendre le service public de toutes les victimes sur l’ensemble du territoire» déclarait le gouvernement.
Selon le décret du 25 avril 2017, ces nouveaux comités doivent être installés dans les départements et collectivités. Ils sont l’instance locale de référence pour toutes les victimes de terrorisme mais aussi d’accidents collectifs, de catastrophes naturelles et de toutes les infractions pénales.
À Saint-Martin il vient d’être installé. Il est présidé par la préfète. Le procureur de Basse-Terre est le vice-président. Parmi les membres : le président de la COM, les directeurs de Pôle Emploi, de la CGSS, la directrice de la Fondation de France, le président de la fédération française des assurances, etc.
Le comité doit se réunir dès que les missions l’imposent. Ses membres doivent veiller à la coordination, à la mise en œuvre et à l’amélioration des dispositifs mis en place, notamment en ce qui concerne l’information et l’indemnisation des victimes, leur prise en charge juridique et sociale, leur accompagnement dans les démarches administratives.
Il s'est réuni vendredi.