Croisière : le président de la CCISM préconise trois points d’accueil en partie française

Avec le passage d’Irma, les sites prisés par les croisiéristes ont été en partie endommagés. Les compagnies de croisière ont effectué quatre visites officielles sur le territoire pour apprécier la situation et voir comment il était possible de travailler et de maintenir la destination. Les excursions ont ainsi été repensées. Par exemple, il est désormais proposé aux croisiéristes de passer la journée sur la plage de Kim Sha beach à Simpson bay. Ils peuvent y louer des transats et un parasol ainsi que pratiquer des activités nautiques.

Pour le président de la Chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin (CCISM), Jean Arnell, la partie française peut aussi encore profiter et tirer profit de l’activité qui «représente un impact de 370 millions de dollars par an sur le territoire». Il suggère de modifier les arrêts des bus et de tenir compte de «la problématique de la sécurité et de la propreté». «Nous pensons par exemple qu’au lieu de débarquer les croisiéristes sur le front de mer à Marigot, on pourrait les débarquer rue du Général de Gaulle».

Jean Arnell préconise de définir trois points d’accueil en partie française. «Il faut avoir un point d’accueil temporaire à la Baie orientale car le touriste veut venir boire un verre sur la plage de la Baie Orientale. Il faut donc des installations temporaires et nettoyer la plage», convient le président de la CCISM.

Avec ses collaborateurs, Jean Arnell pense qu’il faut deux autres «points d’accueil temporaires à Marigot», le premier au niveau de la rue du Général de Gaulle, le second proche du centre commercial le West Indies.

Jean Arnell a échangé sur ce sujet avec le président de la COM, Daniel Gibbs. Selon lui il est impératif de réagir rapidement car «la partie hollandaise est en train d’organiser les excursions en partie hollandaise».

Enfin, le président de la CCISM s’interroge sur les indemnisations des chauffeurs de taxi et bus français qui transportent les croisières au départ de Pointe Blanche jusqu’en partie française. «A-t-on demandé aux assurances de leur verser en priorité les indemnités afin que les chauffeurs puissent réparer rapidement leur véhicule et transporter les touristes dans un véhicule propre ? », s’interroge-t-il.

«Avec la COM et l’office de tourisme, nous devons faire front commun pour que la partie française ait des retombées économiques», considère Jean Arnell.