Don de 4000 € de l’ANMP à la station SNSM de Saint-Martin
L’Association Nationale des Moniteurs de Plongée (A.N.M.P.) a remis officiellement un don de 4000 euros à la station S.N.S.M. des sauveteurs en mer de Saint-Martin le 12 janvier lors du 20ème salon de la Plongée, au palais des expositions à Paris.
Dans son message de remerciement à l’A.N.M.P., René-Jean Duret, le président de la station S.N.S.M. a aussi inclus tous les autres donateurs privés qui contribuent à son budget à plus de 95 %. L’Association nationale des Moniteurs de plongée et tous les donateurs privés participent donc, eux aussi, à cette mission d’utilité publique : le sauvetage en mer.
Il a également salué le dévouement de tous les bénévoles de la station de Saint-Martin qui, malgré leurs contraintes familiales ou professionnelles et le fait que certains d’entre eux ont été sinistrés suite au passage du cyclone Irma le 6 septembre dernier, ont continué d’assurer, sans faillir, l’entretien, la maintenance et le fonctionnement de la station et de ses moyens nautiques, la formation des équipiers et les nombreuses missions de sauvetage en mer à la demande du CROSS des Antilles-Guyane.
Le don de l’ANMP sera utilisé pour renouveler certains équipements du semi-rigide « Rescue Star », partiellement endommagé par le cyclone Irma mais opérationnel à 100 %. Quant à la vedette SNS 129, sinistrée lors du cyclone Gonzalo de 2014 et en réparation à Saint-Malo, elle vient enfin d’être remise à l’eau, pour les essais définitifs, et son retour à Saint-Martin devrait être effectif en février.
Malgré l’absence d’une représentation officielle des îles de St-Martin et de St-Barthélemy parmi les stands de ce 20ème Salon international de la plongée, René-Jean Duret a rappelé à l’auditoire que ces deux îles avaient toujours de nombreux sites attractifs de plongée, que la confiance, la fidélité et la solidarité des touristes (des amateurs de la plaisance et des sports nautiques, en particulier) était une façon de contribuer à la relance économique et sociale, pendant cette délicate période de reconstruction post-cyclonique, et qu’il n’y avait donc plus lieu de bouder la destination touristique de St-Martin/St-Barth.