Trois autres pilleurs condamnés
Trois personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin jeudi 11 janvier pour avoir pillé ou accepté des objets volés après le passage de l’ouragan Irma.
- Un Saint-Martinois père de famille
Après Irma dans le cadre de leurs investigations dans les affaires de pillage, les gendarmes ont procédé à plusieurs réquisitions. C’est ainsi qu’ils sont allés au domicile d’un Saint-Martinois âgé de 39 ans, père de deux enfants et poseur aluminium. Il a été découvert un ventilateur, neuf lampes dont sept de bureau, deux blenders, une friteuse, une voiture pour enfant, un quad pour enfant, deux micro-ondes, des bouteilles d’alcool ainsi que deux sacs pleins de vêtements pour enfant. Tous ces objets provenaient de vols commis après l’ouragan, principalement dans un magasin d’électroménager à Bellevue.
L’homme dont le casier judiciaire est vierge a expliqué avoir accepté les articles car il «avait tout perdu». Il a été condamné à une peine de deux mois de prison et une amende de 200 euros ; le parquet avait requis une peine similaire de prison et 600 euros d’amende.
- Une métropolitaine comptable
Une femme âgée de 47 ans née en métropole et comptable à Saint-Martin a reconnu avoir volé et accepte des produits qu’elle savait provenir de pillages. Les gendarmes ont retrouvé à son domicile des cartouches de cigarettes, de l’électroménager, du mobilier, des bouteilles de vin et spiritueux et du matériel multimédia. Elle a été condamnée à une peine de deux mois de prison avec sursis. Le juge avait en outre requis 80 heures de travail d’intérêt général.
- Il marche seul la nuit sous la pluie
Né en 1994 en Haïti, ce jeune habite à Cole Bay et est accusé d’avoir recelé un lave-vitre, un presse agrume et deux blenders. Les policiers l’ont interpellé alors qu’il marchait seul dans la rue la nuit sous la pluie à Bellevue avec ces articles, neufs, sous les bras. Il a expliqué que les objets lui ont été donnés par son voisin. Ils appartenaient à sa petite-amie qui habitait à Sandy Ground. Lorsqu’elle est partie, elle a donné les objets à son voisin lequel aurait appelé le prévenu pour qu’il vienne les chercher.
Conformément aux réquisitions du vice-procureur, le tribunal l’a condamné à une peine de deux mois de prison avec sursis et 80 heures de travail d’intérêt général à accomplir dans une période de 18 mois.
A cette même audience, quatre personnes natives de la République dominicaine avaient aussi été condamnées pour vol ou recel de biens.
Commentaires
Vu la légèreté des peines,
Vu la légèreté des peines, pourquoi se priver ...