16.01.2018

Trois autres pilleurs condamnés

Trois personnes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin jeudi 11 janvier pour avoir pillé ou accepté des objets volés après le passage de l’ouragan Irma.

  • Un Saint-Martinois père de famille

Après Irma dans le cadre de leurs investigations dans les affaires de pillage, les gendarmes ont procédé à plusieurs réquisitions. C’est ainsi qu’ils sont allés au domicile d’un Saint-Martinois âgé de 39 ans, père de deux enfants et poseur aluminium. Il a été découvert un ventilateur, neuf lampes dont sept de bureau, deux blenders, une friteuse, une voiture pour enfant, un quad pour enfant, deux micro-ondes, des bouteilles d’alcool ainsi que deux sacs pleins de vêtements pour enfant. Tous ces objets provenaient de vols commis après l’ouragan, principalement dans un magasin d’électroménager à Bellevue.

L’homme dont le casier judiciaire est vierge a expliqué avoir accepté les articles car il «avait tout perdu». Il a été condamné à une peine de deux mois de prison et une amende de 200 euros ; le parquet avait requis une peine similaire de prison et 600 euros d’amende.

  • Une métropolitaine comptable

Une femme âgée de 47 ans née en métropole et comptable à Saint-Martin a reconnu avoir volé et accepte des produits qu’elle savait provenir de pillages. Les gendarmes ont retrouvé à son domicile des cartouches de cigarettes, de l’électroménager, du mobilier, des bouteilles de vin et spiritueux et du matériel multimédia. Elle a été condamnée à une peine de deux mois de prison avec sursis. Le juge avait en outre requis 80 heures de travail d’intérêt général.

  •  Il marche seul la nuit sous la pluie

Né en 1994 en Haïti, ce jeune habite à Cole Bay et est accusé d’avoir recelé un lave-vitre, un presse agrume et deux blenders. Les policiers l’ont interpellé alors qu’il marchait seul dans la rue la nuit sous la pluie à Bellevue avec ces articles, neufs, sous les bras. Il a expliqué que les objets lui ont été donnés par son voisin. Ils appartenaient à sa petite-amie qui habitait à Sandy Ground. Lorsqu’elle est partie, elle a donné les objets à son voisin lequel aurait appelé le prévenu pour qu’il vienne les chercher.

Conformément aux réquisitions du vice-procureur, le tribunal l’a condamné à une peine de deux mois de prison avec sursis et 80 heures de travail d’intérêt général à accomplir dans une période de 18 mois.

A cette même audience, quatre personnes natives de la République dominicaine avaient aussi été condamnées pour vol ou recel de biens.

Estelle Gasnet
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