Les salariés de La Samanna enchaînent les réunions pour défendre leurs emplois
Après une réunion en préfecture mercredi 7 mars, les élus du comité d’entreprise (CE) représentant les salariés de La Samanna ont été reçus jeudi matin par la direction de l’hôtel. Ils s’opposent au plan de sauvegarde de l’emploi enclenché le 19 janvier ; plan qui selon eux, menacerait 138 contrats à durée indéterminée (CDI).
Le 31 janvier dernier, une partie des employés et les membres du C.E avaient manifesté dans la rue et s’étaient rendus à la Collectivité. Ils y ont été entendus par Yawo Nyuiadzi, le deuxième vice-président en charge du développement économique. Ils sont ensuite allés en préfecture.
Presqu’un mois plus tard, le 26 février, les représentants des salariés ont eu une nouvelle réunion avec leur direction, au cours de laquelle ils ont proposé de négocier des départs volontaires plutôt que des licenciements. «La direction devait nous donner une réponse mercredi 28 mais elle n’est toujours pas revenue vers nous», expliquait, déçu, Franki Lainez le secrétaire du CE, en début de semaine.
Le lendemain, le CE et les représentants syndicaux ont été de nouveau reçus à la Collectivité mais par Daniel Gibbs cette fois. «Le président nous a dit qu’il était allé à Londres début février pour s’entretenir avec la direction du groupe Belmond à la suite de son voyage à Paris pour rencontrer le président de la République Emmanuel Macron», rapporte Franki Lainez.
Daniel Gibbs qui considère que La Samanna est le fleuron de l’économie touristique de l’île, est en effet allé défendre la réouverture de l’établissement auprès des dirigeants du groupe. Ces derniers lui ont confirmé la réouverture de l’hôtel début décembre 2018.
«Le président de la COM nous a annoncé qu’il allait retourner voir la ministre du Travail pour prolonger l’activité partielle mais la direction nous a dit que le groupe Belmond ne serait pas intéressée», affirme Franki Lainez.
Commentaires
le groupe belmond,
le groupe belmond,
cela fait des années "en off" comme on dit que le groupe Belmond en avait plein le dos du syndicalisme local!!voila une occasion rêvé pour tout mettre a plat et faire venir des polonais ( première main d'oeuvre dans leur groupe)avec des contrats de personnel détaché. comment notre président a pu se rendre a Londres comme un élève bien discipliné alors qu il fallait convoquer la direction de ce groupe a Saint Martin pour montrer qui est le boss!!!!
Qui est le Boss, certainement
Qui est le Boss, certainement pas le president de la collectivite, il s'agit d'une entreprise privee...
Et oui à force de tirer sur
Et oui à force de tirer sur la corde elle casse. Peut être qu'il fallait réfléchir avant. Une bonne occasion de faire le tri dans ce genre d'individu qui profite à fond du système, du syndicalisme et pense que sans eux un établissement ne peut pas tourner. Tant pis de toute façon la Samanna pourra toujours se reconstruire ailleurs avec un personnel moins capricieux