Disparition de Wendy : mobilisation sur les réseaux sociaux
Une annonce avait été postée sur Twitter dans l’après-midi avec le message suivant, «Wendy #perdue #missing #saintmartin #sxm #lavezvousvue #lost #ICE #haveyouseenher». Elle l’a publiée à partir d’un compte nouvellement créé ; certainement l’a-t-il été pour l’occasion. Puis, en fin d’après-midi la gendarmerie de Saint-Martin diffuse un appel à témoins. En quelques minutes, Facebook prouve son utilité : l’information postée par les médias est partagée des dizaines de fois. Sur notre page, près de trois cents partages de l’article en français et en anglais ont été réalisés en une soirée.
Des proches de Wendy appellent aussi les personnes à se mobiliser et à fournir des éléments.
La disparition de Wendy est préoccupante. Aucun élément ne permet d’affirmer qu’elle n’est pas revenue de son footing quotidien de son plein gré.
Il y a quelques semaines lorsque la jeune Darlenchie n’était pas rentrée au domicile familial, les enquêteurs n’avaient pas conclu à une disparition inquiétante mais à une fugue au vu des éléments recueillis. Aussi n’avaient-ils pas mis en place des recherches sur le terrain. Toutefois, la photo de la jeune fille avait été donnée aux militaires en patrouille afin qu’ils soient attentifs.
Wendy a disparue dans des conditions différentes. Les gendarmes ont commencé les recherches dès samedi après-midi en diffusant la photo de Wendy auprès des patrouilles. Lors de contrôles routiers, ils demandaient aux automobilistes s’ils avaient pu apercevoir la jeune fille.
Ce genre de disparition est extrêmement rare à Saint-Martin. La précédente remonte à décembre 2013 avec la disparition de Manoël Maragnès, un jeune Guadeloupéen originaire de Sainte-Anne. Il était venu à Saint-Martin dans le cadre de ses études. Il devait séjourner quelques jours. Le 14 décembre, il n’a plus donné de nouvelles à ses parents dont il était proche. Depuis, Manoël n’a pas été retrouvé.
Toute personne ayant des informations peuvent contacter la gendarmerie en faisant le 17.
