Deux appels à projets contre la délinquance et les conduites addictives
La Préfecture de Saint-Barthélémy et Saint-Martin lance deux appels à projets qui concernent deux dispositifs de prévention.
Le premier concerne la prévention de la délinquance :
« Le niveau de la délinquance violente demeure préoccupant. Les coups et blessures volontaires dans la sphère familiale sont plus fréquents que dans l’hexagone. En aucun cas, cette violence n’est une fatalité et ne doit être banalisée » peut-on lire en introduction de présentation de cet appel à projet.
L’exercice 2018 constitue une année de transition, entre les orientations du plan gouvernemental 2013-2017 et celles qui seront portées par le nouveau plan. De ce fait, le présent appel à projets en vue de bénéficier des crédits du Fonds interministériel de prévention de la délinquance 2018 est décliné dans les trois programmes d’actions suivants :
• programme d’actions à l’intention des jeunes exposés à la délinquance ;
• programme d’actions pour améliorer la prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales et l’aide aux victimes ;
• programme d’actions pour améliorer la tranquillité publique
Le second appel à projet concerne la lutte contre les conduites addictives :
« À Saint Martin, l’usage de produits stupéfiants est caractérisé par une alcoolisation excessive chez les jeunes et l’usage de drogues illicites (usage problématique du cannabis chez les jeunes, consommation présente et parfois visible du crack). Le présent appel à projets pour 2018 tient compte de ces spécificités locales et des prévalences d’usage les plus élevées (tabac, alcool et cannabis). »
Les actions devront s’inscrire dans le cadre général des orientations nationales définies par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, qui financera en partie les projets sélectionnés :
• Prévenir les conduites addictives dès le plus jeune âge, en particulier par le renforcement des compétences psychosociales et l’aide à la parentalité, pour empêcher, retarder ou limiter les consommations.
• Favoriser le repérage précoce, l’accompagnement et, le cas échéant, l’orientation des personnes faisant usage de substances psychoactives (en particulier les plus jeunes) par les professionnels des champs éducatifs, sportif, sanitaire et social à leur contact.
• Mieux accompagner la vie nocturne festive afin de prévenir et réduire les risques auprès des personnes fréquentant les espaces festifs et les troubles à l’ordre public associés.
• Favoriser l’observation locale des conduites addictives et renforcer les actions de formation des adultes encadrants et professionnels au contact du public
Les documents utiles aux porteurs de projets sont mis à disposition sur le site de la Préfecture (les actions de l’État / politique de la ville). Tous les dossiers sont à remettre avant le 20 avril 2018.
Illustration : capture d'écran du site de la préfecture