Une jeune femme placée en détention provisoire pour des faits de violences, outrage, dégradation et menaces de mort
Une jeune femme (I.R) était convoquée ce mercredi 19 septembre à 10h au tribunal de Saint-Martin, dans le cadre d’une audience dite de comparution immédiate.
Plusieurs faits lui étaient reprochés, étalés sur deux jours : outrage, violences volontaires, dégradation de biens, menaces de mort…
Le 14 septembre dernier, les gendarmes sont appelés à intervenir suite à une violente dispute. I.R, 26 ans, vient d’apprendre que sa compagne la quittait. Elle n’accepte pas la rupture et exerce des violences volontaires à son encontre. Interpellée par les gendarmes qui arrivent sur les lieux, elle leur lance : « sale blanc, niquez vos races, fils de pute, sales chiens » et résiste avec violence. Elle détruit ensuite le poste radio de la voiture des militaires. Elle est placée en garde à vue puis libérée avec une convocation au tribunal.
Mais le lendemain, elle revient sur les lieux à la recherche de son ex-conjointe. Elle menace de mort plusieurs personnes, se rend dans l’épicerie en bas de la rue, casse les caméras de vidéosurveillance, s’empare d’un couteau, et frappe la gérante. Elle est à nouveau interpellée et replacée en garde à vue jusqu’à la comparution immédiate. « Votre garde à vue a été interrompue plusieurs heures au cours desquelles vous avez été hospitalisée parce que l’on n’arrivait pas à vous calmer » souligne la présidente du tribunal lors d’un bref rappel des faits.
A la barre, I.R semble apaisée. Accompagnée de son avocate, elle demande, comme elle en a le droit, à ne pas être jugée tout de suite et donc un délai pour préparer sa défense. Considérant un risque de « réitération des faits », et les obligations de contrôle judiciaire insuffisantes dans ce cas, le procureur requiert la détention provisoire de la prévenue. La défense demande une assignation à résidence.
Après en avoir délibéré, le tribunal se prononce pour le maintien en détention provisoire jusqu’au jugement. Il laisse la prévenue choisir si elle veut être jugée par le tribunal de Saint-Martin depuis le quartier des femmes de la prison, par visioconférence, ou si elle préfère être jugée à Basse Terre. I.R décide d’être jugée à Basse Terre. Un mandat de dépôt ayant été ordonné, elle partira en prison en Guadeloupe en fin de journée jusqu'au 12 octobre prochain, date de son audience.
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L'amour, toujours l'amour
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