Faire passer le permis bateau aux élèves du LPO
Les élèves du LPO qui préparent le bac Maintenance nautique et mécanique bateau, et le CAP Maintenance nautique vont désormais pouvoir passer le permis bateau dans le cadre de leur cursus.
C’est ce qu’a annoncé le recteur de l’académie de Guadeloupe, Mostafa Fourar, lors d’une réunion au LPO mercredi 19 septembre. « Malgré l’actualité chargée et la préoccupation de la reconstruction des écoles, nous avons voulu vous présenter ce projet qui nous tient particulièrement à cœur » a-t-il déclaré en introduction d'un point presse.
La formation au permis bateau, comprendra 144 heures de cours en demi-groupes sur l’année scolaire, ainsi que 2h30 de pratique individualisée. « L’objectif est qu’ils obtiennent leur certificat du premier coup » avance Christian Climent-Pons, chargé de la reconstruction du système éducatif de Saint-Martin. Et d’ajouter : « nous allons insérer un professeur d’anglais et un de français dans le dispositif avec le formateur pour que les enfants puissent également progresser sur la maîtrise des deux langues ». Cette année, en plus des CAP, ce seront les élèves de terminale qui bénéficieront de cette formation au permis bateau. L'année prochaine, elle s'adressera encore aux CAP mais aussi aux premières, afin de ne pas trop charger les terminales.
« Ces élèves vont devoir travailler sur la réparation des embarcations de plaisance, ou travailler sur des bateaux de croisière…ce serait dommage qu’ils s’arrêtent uniquement à la maintenance. Là ils auront la possibilité de monter un jour leur petite entreprise et pourquoi pas de transporter des touristes » considère Janine Hamlet, proviseure du LPO.
L’éducation nationale a réussi à réunir 80% du budget nécessaire à la préparation et au passage de l'examen, ainsi qu'à l'achat des timbres fiscaux, et sollicite l’aide de la Fondation de France pour le reliquat. « Nous avons commencé les discussions avec le lycée professionnel. Nous sommes conscients qu’Irma n’a pas avantagé la situation de la formation et de l’emploi des jeunes. Nous avons collecté l’argent des donateurs français dans la perspective d’aider les habitants à retrouver une situation normale. Cela comprend plusieurs domaines et la formation des jeunes en fait partie » a déclaré Karine Meaux de la Fondation de France. La participation financière de la Fondation à ce projet est donc soumise à la validation de son comité d'experts.
Janine Hamlet a par ailleurs rappelé que la Fondation de France avait déjà financé l’équipement de deux salles informatiques dans l’établissement pour un montant de 53 000 euros. « Il y a eu un peu de retard dans les travaux mais ces salles sont désormais sécurisées et repeintes. Le mobilier est installé, les ordinateurs sont arrivés. Il ne manque plus que l’électricité et internet ». L’année dernière, la Fondation a également aidé sept élèves de BTS en filière restauration en leur permettant de finir l'année en Guadeloupe.
Commentaires
Je dis OUI!!! si vous arrêter
Je dis OUI!!! si vous arrêter de considérer la filière nautique comme le bouche trou des autres filières pro! La majorité des élèves en stage ne s’intéresse pas du tout au bateau et préfère leurs scooters...
N'oublions pas que un élève avec le permis côtier doit aussi savoir nager sinon cela va être compliquer de continuer à travailler sur l'eau. CQFD. Donc il faut aussi des sessions de natation et sauvetage obligatoire! Bon courage pour les élèves motivés, ils seront toujours les bienvenus en stage.
Encore une fois une
Encore une fois une initiative sans consultation des professionnels de la mer. Je rejoins Stephanie que je ne connais pas mais ce qu'on met en place pour moi ressemble à faire du vélo avant de savoir marcher. Ce permis est pour la plaisance et ne donne pas accès à un métier de la mer. Arrêter de dépenser des fonds pour des pacotilles et enfin mettre des projets réalistes, réfléchis,réalistes avec des certificats professionnels qualifiants. Former car il faut dépenser les fonds qui sont accordés par des budgets annuels est de dépenser de l'argent public pour rien. Alors qu'il y a le moyen de communiquer avec les professionnels qui peuvent guider les formateurs vers des vrais besoin du marché.