Un ex employé d'un restaurant de la marina royale condamné pour abus de biens sociaux
C.R, 47 ans, a travaillé dans un restaurant de la marina royale pendant quatre mois comme gérant, puis un mois comme simple salarié. Lorsqu’il est licencié en avril 2015, il rentre en métropole en embarquant le chéquier du restaurant. Puis, il va encaisser sur son compte personnel, pendant plusieurs mois, 48 chèques antidatés de la période pendant laquelle il travaillait pour le restaurant pour un montant total de 43 212,23 euros. P.A, le patron, son ancien amant, ne s’en rendra compte qu’en novembre, grâce à son comptable.
C.R, absent à l’audience, est poursuivi pour deux chefs d’accusation : abus de biens sociaux pour les chèques à son nom antidatés au moment où il était gérant, et abus de confiance pour ceux qu’il a datés à la période où il était simple employé. Entendu par les enquêteurs en 2016 alors qu’il gère une entreprise à Roubaix, il ne conteste pas les faits et revendique que les sommes volées lui sont dues. « Il est dans le fantasme du « parce que je le vaux bien » » considère l’avocat des parties civiles (la société et le patron).
« Il existait d’autres voies possibles que de récupérer le chéquier » avance le procureur pour qui les faits sont simples : « il a effectué des chèques à des fins personnelles alors que les fonds appartenaient à la société ».
Jeudi 25 octobre, le tribunal correctionnel de Saint-Martin a condamné C.R qui n’avait pas de casier judiciaire, à six mois de prison avec sursis. Il lui a en outre interdit la gestion de toute société pendant deux ans. C.R doit également dédommager les parties civiles. Il doit rembourser 43 212,23 euros au restaurant et 3000 euros de frais d’avocat. Ainsi que 2000 euros au patron (P.A) et 3000 euros de frais d’avocat aussi.