Métimer au Nautic : un bilan positif
Conviée cette année encore au salon nautique de Paris par la Fédération des industries nautiques (FIN) afin de témoigner de la situation du nautisme sur l'île un an après le passage d'Irma, Métimer a représenté Saint-Martin avec conviction. Après la visite d'Annick Girardin, la ministre des Outre-mer, qui sera de nouveau à Saint-Martin en février prochain, c'est Angèle Dormoy, présidente de la CCISM, qui est venu saluer l'équipe de l'association des métiers de la mer. Accompagnée de Bulent Gulay, président de Métimer, elle a visité un catamaran de location et passé en revue les stands des activités nautiques, avant de rencontrer la FIN. La FIN avec laquelle Bulent Gulay travaille depuis le passage d'Irma sur le projet d'enlèvement et de déconstruction des épaves et des bateaux abandonnés, dont la filière nationale sera lancée le 1er janvier 2019. Également, la nouvelle édition du guide Turquoise a été remise aux visiteurs et aux compagnies de location, qui ont apprécié qu'il soit dorénavant accessible grâce à une appli "guide Turquoise" sur téléphones et tablettes.
Reprise des locations de bateaux à Saint-Martin
La bonne nouvelle pour notre île reste que Moorings comme Dream Yacht Charters confirment la reprise rapide des réservations sur leurs flottes de location pour les saisons 2019 et 2020 à Saint-Martin, tout en déplorant le manque de places à quai. De son côté, La FIN a prévu de se déplacer à Saint-Martin en février prochain afin de rencontrer la collectivité, les services de l'État, l'Office de tourisme, la CCISM et le port, tous concernés par le nautisme. Soutenu par la FIN pour son projet d'école de voile, Métimer a fait le tour des stands des fédérations nautiques afin de leur annoncer le lancement de cette structure. Au final, la FIN fait un bilan positif du Nautic. Malgré une baisse de fréquentation due aux manifestations des gilets jaunes, les opérateurs ont enregistré plusieurs ventes de bateaux et une nette augmentation des locations de bateaux, notamment dans la Caraïbe, prouvant ainsi la bonne santé du nautisme dans le monde entier.
Legende : de gauche à droite : Brigitte Delaître, Florence Jouvin, Alexina Paya et Bulent Gulay
Assurances bateau : dur, dur...
Bulent Gulay a fait le tour des compagnies d'assurances présentes sur le Nautic afin de savoir dans quelles conditions les professionnels peuvent assurer leurs bateaux après Irma. Réponse : c'est compliqué. Certaines compagnies restent fidèles à leur clientèle, mais les polices ont augmenté. Fortement : entre 30 et 200% de leur tarif annuel. Certaines compagnies refusent d'assurer les flottes de bateaux, alors que d'autres ne proposent que la responsabilité civile et l'enlèvement des éventuelles épaves. La situation devrait toutefois s'éclaircir en début d'année prochaine avec une révision de la politique menée actuellement par les compagnies d'assurances.