Auberge de mer : le tribunal administratif rejette la demande de suspension des travaux
Le verdict est tombé pour les commerçants de l’auberge de mer. Lundi 17 décembre, le tribunal administratif a rejeté la demande de suspension des travaux de démolition du bâtiment demandée par les commerçants en référé. Faisant l'objet d'un arrêté de mise en péril délivré par le président de la COM, le bâtiment est censé être détruit.
Les travaux ont repris ce mardi sur la première moitié du bâtiment tandis que les commerçants poursuivent leur activité de l’autre côté des grilles.
A une semaine de Noël, et en plein démarrage de la saison touristique, ils se disent « dépités ». "On s'attendait à ce qu'un expert soit nommé pour vérifier l'état du bâtiment" expliquent-ils. Ils vivent et travaillent au jour le jour, sans savoir où ils iront s’ils sont finalement expulsés. Mais ils ne sont pas prêts à baisser les bras et visent un recours auprès de la cour de cassation.
Commentaires
Question naïve: Est-ce que la
Question naïve: Est-ce que la justice est indépendante du pouvoir ? En France la Justice dépend directement du pouvoir. En est-il ainsi à Saint Martin ?
"Kan bé rèd, pas moli !" Et
"Kan bé rèd, pas moli !" Et pas démolir !
En attendant le jugement d'un recours en cassation, tous les socio-professionnels de l'Auberge de mer devraient se mettre d'accord pour poursuivre leur activité économique sur place (de toutes façons, il n'ont pas d'autres solutions !), et adopter une tenue de travail, jaune de préférence, avec des bandes réfléchissantes pour que tout le monde puisse "réfléchir" à ces décisions anti-économiques totalement ubuesques.
A commencer par ceux qui détiennent les pouvoirs exécutif et judiciaire.
Sans proposition d'un plan B, c'est le système D qui va prévaloir et l'Auberge de mer va devenir l'Auberge "Démerde"..!