23.09.2019

Une employée a détourné 2 000 euros la caisse.

Elle était caissière dans une station service.

La caissière enregistrait les articles un à un, puis appuyait sur la touche « total » afin d’indiquer au client le montant à payer. Mais en prenant le soin de ne pas valider. Aussi, le client parti, pouvait-elle annuler le ticket et mettre l’argent donné par le client dans sa poche.

C’est ainsi que WJB, âgée de 26 ans, a détourné quelque 2 000 euros de la caisse de la station-service qui l’embauchait l’an passé. Le chef d’entreprise s’est aperçu de la combine quelques jours avant la fin du contrat à durée déterminée (CDD) de son employée et a déposé plainte.

 «On a pu l’identifier grâce aux images de vidéosurveillance. Elle a avoué l’avoir fait une dizaine de fois et à chaque fois avoir pris 200 euros. (…) Cela ne faisait pas longtemps que nous avions ouvert le magasin et que nous utilisions le nouveau logiciel en caisse qui était programmé pour rendre impossible uniquement l’annulation d’un ticket validé », précise-t-il au tribunal de Saint-Martin devant lequel il était convoqué jeudi dernier en qualité de victime.

WJB était elle poursuivie pour abus de confiance mais ne s’est pas présentée à l’audience. Elle n’était déjà pas venue devant le délégué du procureur lors d’une composition pénale ; une mesure alternative qu’avait proposée le parquet pour éviter le procès pénal. Mais en raison de son absence, l’affaire a été transmise au tribunal correctionnel qui l’a condamnée à une peine de quatre mois de prison avec sursis et à indemniser son ancien employeur, constitué partie civile, à hauteur de 2 000 euros de dommages et intérêt.

Une seconde employée de caisse avait été dénoncée aux gendarmes, mais celle-ci s’était présentée devant le délégué du procureur.

Estelle Gasnet
3 commentaires

Commentaires

La corruption se niche partout sur cette île, l’exemple vient d’en haut

pour ma part, je me suis fait voler 50.000 euros (!) lors de la vente de ma villa côté hollandais, rachetée par une fonctionnaire de l'Etat (!!!), et le procureur n'y trouve rien à redire. Alors 2.000 euros, ...

oui, c'est un des endroits les plus corrompus, avec la Polynésie française