"Marigot n’est pas une ville fantôme, il y a beaucoup d’activité surtout le midi"
AV16 by Angèle Victoria, c’est avant tout une inspiration familiale. Originaire de Zonza, un petit village corse de l’Alta Rocca, Stéphane a grandi au cœur du café de sa grand mère, le café Victoire. Un bar de village animé où il aidait mémé Angèle en monnayant en échange une bonne glace faite maison. Quelques années plus tard, Stéphane rencontre Jean-Pierre amateur de café et originaire du Pays Basque. Il va lui donner envie d’exploiter ses connaissances et ensemble, ils lancent leur première affaire à l’île Maurice : AV16 by Angèle Victoria, en hommage à la grand mère de Stéphane.
De retour en France ils n’ont qu’une certitude. Il doivent repartir. Au cours d’un long périple ils s’essaient au Panama, au Costa Rica, au Salvador et en Martinique avant de finir leur route ici à Saint-Martin. Si l’île ne les convainc pas aux premiers abords, elle présente tout de même un environnement propice pour sécuriser leur avenir en tant que collectivité française. Ils s’installent donc en 2017 et crée leur compagnie avant Irma. En raison des évènements et à la non viabilité de leur premier local, ils n’ouvrent qu’en septembre 2018. « On s’est beaucoup interrogés quant à l’emplacement du café. On a visité Philipsburg mais Walt Disney ça ne nous intéresse pas. On a préféré Marigot pour sa convivialité » raconte Stéphane.
Ce qu’ils aiment c’est travailler avec les locaux. Dans l’optique de fédérer une clientèle d’habitués ils veillent à proposer un espace de rencontre digne des terrasses françaises. «Marigot n’est pas une ville fantôme il y a beaucoup d’activité surtout le midi avec les travailleurs du centre. J’ai beaucoup d’espoir et j’y crois», confie Stéphane. Optimistes, ils souhaitent retrouvé une rue tout aussi animée le soir lors de « nocturnes ». Notion intégrante du projet commun d’animation du quartier par l’association AEC des commerçants de Marigot.
Aujourd’hui seuls les petits déjeuners et pauses gourmandes sont à la carte mais les déjeuners ne vont plus tarder.
Artisans glaciers avant tout, ils se concentrent chaque jour sur leur fabrication artisanale. « C’est un processus sur plusieurs jours. Le premier jour c’est celui du mélange. On sélectionne les matières premières pour réaliser un mix. Si on veut une glace crème on va la pasteuriser mais pas si l’on réalise un sorbet. On va les laisser poser une journée pour la maturation. Le deuxième jour, on ajoute les ingrédients comme les fruits et on va la passer à la turbine avant de la placer au surgélateur. C’est seulement le troisième jour que la glace est mise en pot et prête à la vente», expliquent-ils.
Passionnés par leur métier, ils se donnent constamment de nouveaux objectifs. En ce moment, c’est de mettre à la vente une gamme sans sucre.
Commentaires
félicitations a ces messieurs
félicitations a ces messieurs!
mais il ne faut pas se leurrer marigot est une ville morte !
les politiques ont même crée un poste de city manager avec un résultat zéro.
relire cet excellent article :
http://www.soualigapost.com/fr/actualite/26696/d%C3%A9cryptage/quels-pro...
Nous avons toujours raison d
Nous avons toujours raison d'y croire!!!
Il faut rester optimiste
Ils ont raison d'y croire bravo à eux!!!
L'A.E.C sera toujours là pour les optimistes les optimistes seront toujours là pour l'A.E.C.
Publi-reportage versus
Publi-reportage versus journalisme.
Tout comme Jeremy, je constate avec réalisme que le bourg du Marigot n'a toujours pas repris son dynamisme. La Marina Royale, le front de mer n'ont plus aucun attraits touristiques.
Je suis admiratif devant des
Je suis admiratif devant des entrepreneurs comme Stéphane et Jean-Pierre qui prennent des risques! J'adore leurs glaces.Nous ,les locaux devons les encourager .Bravo.