Evolution du nombre de cas de Covid-19 sur l'ensemble de l'île depuis 5 semaines
Les premiers cas confirmés de Covid-19 à Saint-Martin ont été déclarés début mars, il s’agissait des parents qui avaient séjourné à Saint-Barth et pris en charge par le centre hospitalier Louis-Constant Fleming ; comme ils n’avaient pas séjourné à Saint-Martin, ils ne sont pas comptabilisés dans le bilan sanitaire.
Les premiers cas positifs parmi les résidents ont été confirmés le 17 mars, un en partie française et un en partie hollandaise. Depuis, 103 cas ont été confirmés sans compter les trois touristes dépistés et hospitalisés en partie française avant d’être rapatriés dans leur pays. 68 des cas sont constatés en partie hollandaise et 35 en partie française.
C’est au cours de la troisième semaine (30 mars-5 avril) que le nombre de cas a explosé sur l’île avec 44 patients positifs recensés (31 à Sint Maarten et 13 à Saint-Martin).
La partie française a cumulé au maximum 13 cas par semaine (en semaine 3), soit un 1 plus que la semaine précédente. Ensuite, le nombre de cas hebdomadaires confirmés a baissé restant en dessous de la barre des 5. Toutefois, on observe une légère reprise des cas la semaine dernière (4 cas contre 2 la semaine précédente), c’est pourquoi les autorités insistent sur l’importance de continuer à adopter les gestes barrières. Depuis le début de cette semaine, un nouveau cas a été enregistré.
En partie hollandaise, le nombre de cas positifs est de 15 par semaine depuis début avril. Depuis lundi, 4 ont été enregistrés.
A ce jour près de la moitié des résidents sur toute l’île qui ont été infectés depuis le 17 mars, sont encore porteurs du virus (38 en partie hollandaise et 13 en partie française). 40 % des patients infectés sont guéris (22 en partie hollandaise et 19 en partie française). Le taux de mortalité est de 12,6 % avec 13 décès enregistrés (11 en partie hollandaise et 2 en partie française). Aujourd’hui, la partie française compte plus de patients guéris que de cas actifs. En partie hollandaise, plus de la moitié des patients est encore porteuse du virus à ce jour.