La FTPE lance une pétition en ligne pour demander l'abandon des charges et taxes pour 2020
Dans une lettre adressée au président de la Collectivité, le Collectif "Save Our Businesses Tpe-97-8" demande pour les chefs d'entreprises, les commerçants, les artisans et les indépendants, "frappés de plein fouet" par la crise Covid-19, l’abandon pur et simple des charges et des taxes pour l'année 2020. La FTPE, la fédération des très petites entreprises, de Saint-Martin a lancé une pétition en ligne.
«Plus de 200 artisans, commerçants, dirigeants de TPE et sans doute des salariés tout aussi inquiets et préoccupés pour leurs emplois, ont exprimé le désir d’obtenir l’abandon des charges, des taxes et des impôts, ainsi que leur exonération durant toute l’année 2020 qui doit être une année R-Zéro (Relance Zéro)», confie la présidente Jeanne Vanterpool.
«Les signatures déjà obtenues par le biais de cette consultation par pétition en ligne, représenteraient pas moins de 270 à 300 emplois menacés directement par les conséquences d’une mauvaise gestion de cette crise et par la non prise en compte des réelles difficultés qui pèsent sur nos TPE qui constituent pourtant l’essentiel du tissu socioéconomique de notre territoire», estime Jeanne Vanterpool.
Lundi 3 mai à 8 heures, la pétition a récolté 236 signatures. «C’est un vrai succès de mobilisation citoyenne ; le nombre de signataires est deux fois supérieur au nombre d’adhérents que compte à ce jour la FTPE», commente la présidente.
Faisant allusion aux mesures prises par la COM de reporter les paiements de la TGCA, de l’impôt sur les sociétés et de la patente, «cette pétition a pour principal objectif de dénoncer ces effets d’annonce sans fondement, et de veiller à ce que les TPE ne soient pas oubliées ni abusées. Car, ce sont elles qui constituent le tissu productif saint-martinois, et la FTP n’a pas d’autre choix que de se mobiliser car tout doit être fait pour qu’elles puissent surmonter cette crise. Après Irma, la grève du CTOS, les barrages du PPRN, et maintenant la crise Covid-19, si on ne se bat pas, si on ne les défend pas, et si on laisse ces entreprises mourir, alors, le taux de chômage explosera, la précarité se développera, la misère s’installera, et l’insécurité fera le reste une fois la crise sanitaire derrière nous », convient Jeanne Vanterpool.