Des jeunes n’ont pas d’autre choix que de prendre un bus gypsy
Depuis que le transport scolaire n’est plus assuré, certains élèves sont emmenés par leurs parents, d’autres doivent se rendre par leurs propres moyens à l’école. Et le moyen utilisé est le bus. Qu’il soit légal ou non.
Comme il n’existe pas de lignes régulières desservant la Savane à partir de tous les quartiers, les élèves sont contraints souvent de prendre deux bus dont un régulier et l’autre gypsy. Tel est le cas des élèves habitant notamment Quartier d’Orléans, Concordia ou Sandy Ground et devant aller à la cité scolaire.
Depuis que le transport scolaire n’est plus assuré, les jeunes résidant à Sandy Ground prennent le matin un bus gypsy jusqu’à Marigot, puis la ligne régulière jusqu’à la cité scolaire. L’après-midi, après les cours, ils effectuent le même parcours en sens inverse. Il n’est pas rare de croiser un véhicule type mini-bus avec une dizaine, voire une douzaine de jeunes adolescents portant un uniforme à bord et de le voir s’arrêter sur le bord de la route pour laisser descendre les jeunes.
Cette situation n’est pas nouvelle, elle a déjà durant de nombreuses années déjà puisqu’il n’y avait pas de transport scolaire entre la Baie Nettle/Sandy Ground et la cité scolaire. Mais durant les dernières vacances de la Toussaint, la collectivité a mis en place une nouvelle ligne entre ces quartiers pour justement répondre à la forte demande des parents. Malheureusement elle n’a pas encore pu fonctionner.
La cessation d’activité et surtout le fait qu’aucune solution n’ait encore pu être trouvée rapidement, entraînent deux conséquences. D’une part, les jeunes empruntent des taxis gypsy dont les véhicules ne sont souvent pas assurés pour effectuer ce type de transport. D’autre part, cela représente un surcoût financier.
Pour chaque tronçon, ils doivent payer 1 dollar, soit 4 dollars par jour, 20 dollars par semaine s’ils ont cours du lundi au vendredi. 20 dollars, c’est pratiquement 15 % du prix annuel de la carte de transport proposée par la Collectivité.