12.03.2021

Les reptiles et les amphibiens font l’objet d’une nouvelle étude en partie française

Les dernières données concernant les espèces de reptiles et d’amphibiens (herpétofaune) à Saint-Martin remontent à 2002. «Or depuis des modifications importantes du peuplement de l’île ont eu lieu, amenant l’introduction de nouvelles espèces exotiques ainsi que la description de nouvelles espèces endémiques», estime la Réserve naturelle de Saint-Martin. «Toutes ces évolutions et l’absence de travaux récents rendent difficile l’évaluation des états de conservation de ces taxons», précise-t-elle. Aussi souhaite-t-elle mener une étude visant la mise à jour de ces données.

Cette étude va permettre de mieux connaître les aires de répartition des reptiles et amphibiens et ainsi mieux définir les enjeux de leur protection dans les aménagements, voire de proposer des statuts de conservation pour l’ensemble des espèces.

«Les inventaires seront réalisés sous forme de cheminement de jour et de nuit pour détecter un maximum d’individus sur l’ensemble de la partie française», indique la Réserve naturelle. Elle «tentera de travailler également sur la partie hollandaise mais cet aspect dépendra des autorisations qu’elle pourra obtenir ». «Sur certains taxons rares ou pour lesquels des problèmes d’identification existent, des captures et des prélèvements génétiques pourront avoir lieu», note-t-elle.

L’étude devra être livrée en juin l’année prochaine. Elle est pilotée par la Réserve naturelle et réalisée par le groupement Ardops Environnement et l’association Alsophis.

Le coût de cette étude est de 8 360 euros dont 92 % sont financés par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

(crédit photo : réserve naturelle de Saint-Martin)

Estelle Gasnet