15.04.2021

Dix mois de prison avec sursis pour des faits de violence avec arme

Dans la nuit du 25 octobre dernier, les gendarmes en patrouille veulent contrôle le pilote d’un deux-roues qui circule vite et le suivent. Dans le même temps, ils font le rapprochement avec un individu faisant l’objet d’une fiche de recherches pour des faits de violence. Il va s’avérer sur que l’individu recherché est celui qui conduit le scooter, GN âgé de 35 ans. Les gendarmes décident alors de se rendre à son domicile. Il est alors 1 heure du matin.

GN refuse d’ouvrir aux gendarmes prétextant qu’ils «tuent et volent». Il brandit une machette puis pointe le canon d’un fusil à air comprimé. Il finira par ouvrir la porte que quatre heures plus tard. Les gendarmes découvriront plusieurs armes à l’intérieur.

GN dont le casier judiciaire comporte huit mentions, était convoqué jeudi devant le tribunal de proximité de Saint-Martin pour avoir commis des faits de violence avec arme sur trois gendarmes. Les militaires se sont constitués partie civile et ont chacun demandé 500 euros de dommages et intérêt et 600 euros chacun au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale.

Le vice-procureur a requis une peine de dix mois de prison et une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné GN une peine de dix mois de prison avec sursis probatoire pendant dix-huit mois comprenant une obligation de soins et de travailler ou de suivre une formation ainsi qu’une interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

Estelle Gasnet