06.05.2021

La cellule CARE accueille de nouveaux partenaires

La collectivité et la chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin ont souhaité élargir la cellule CARE à d’autres instances afin d’encore mieux soutenir les entreprises en difficulté. Ainsi jeudi matin, Initiative Saint Martin Active, l’Adie et la direction des finances publiques ont rejoint le dispositif. Une convention d’une durée d’un an a été signée par les partenaires.

La cellule CARE a été mise en place fin 2019 pour aider les entreprises à se régulariser ; CARE signifiant Cellule d’Appui à la Régularisation des Entreprises. Elle a prouvé son utilité durant la crise sanitaire lorsque les entreprises saint-martinoises ne pouvaient obtenir l’aide de l’Etat car elles n’étaient pas en règle dans le domaine fiscal, social ou autre. Elles ont été accompagnées par la COM et la CCISM. «Plus de 400 demandes ont été traitées», précise la présidente de la CCI, Angèle Dormoy, qui estime que c’est aux autorités «de détecter et d’anticiper les risques, à nous de réduire la vulnérabilité des entreprises et de leurs dirigeants ». «Sur les 8 770 entreprises enregistrées auprès de la CCISM, un tiers n’est pas en règle pour diverses raisons», commente le préfet Serge Gouteyron.

Aujourd’hui les instances veulent aller plus loin et inciter ceux et celles qui exercent une activité informelle à se régulariser, en d’autres termes à créer leur entreprise. «Nos équipes vont aller sur le terrain pendant deux mois pour détecter les personnes que nous pouvons aider, pour les sensibiliser à l’intérêt de se régulariser. Ensuite les dossiers seront examinés par la cellule. Puis nous aimerions pouvoir avoir des mentors dans les quartiers pour repérer les personnes», explique Sabrina Rivere, la directrice d’Initiative Saint Martin Active.

«On distingue cinq parcours au sein de la cellule selon le besoin : un parcours destiné aux entreprises en irrégularité fiscale, un parcours destiné aux entreprises en irrégularité sociale, parcours pour les entreprises rencontrant des difficultés réglementaires, deux parcours à destination des acteurs de l’économie informelle. Chacun des  partenaires interviendra à différentes étapes de ces parcours en fonction de ses compétences ou des services proposés », complète le président Daniel Gibbs.

Si une personne souhaite solliciter l’accompagnement de la cellule, elle peut contacter l’un des signataires de la convention, qui la guidera dans l’ensemble des démarches à suivre.

Estelle Gasnet