Rencontre collectif/Etat/COM : le président de la COM donne ses «versions» sur le sujet de la DGS
Daniel Gibbs qui s’est dit «choqué » par certains propos tenus par les membres du collectif, a souhaité apporter la «deuxième version» de certains faits qui ont été exposés. «Aujourd’hui, une seule version vous a été donnée, or dans une démocratie on demande toujours l’autre version», veut-il convenir. Et ainsi de donner sa version.
Le président de la COM a d’abord rectifié les affirmations de Lenny Mussington qui l’accusait d’avoir mis trois semaines à répondre à un courrier envoyé en août en plein conflit social à la COM. «Je suis parti 9 jours voir mes enfants en métropole. Vous avez envoyé un courrier sans numéro, adresse pour vous joindre… Ma vice présidente [Valérie Damaseau] m’a informé du courrier… Une réponse vous a été faite dans la semaine qui a suivi… On vous a expliqué qu’il y avait des institutions, un fonctionnement à suivre…», a expliqué Daniel Gibbs.
Le président de la COM a ensuite donné des précisons sur le recrutement de la secrétaire de la directrice générale des services (DGS) évoqué par un membre du syndicat Unit 978. Celle-ci a reproché à la DGS d’avoir recruté une personne extérieure à un poste de catégorie C alors que le rapport de la chambre territoriale des comptes préconisait que la COM devait privilégier les promotions en interne et ne pas créer de nouveaux postes de catégorie C. «La DGS avait d’abord recruté à ce poste une personne de la COM mais elle lui a dit qu’elle préférait en fait retourner à son précédent poste…», a expliqué le président.
Outre ces deux points précis, le président de la COM a axé sa réponse sur le cadre réglementaire dans lequel travaillent les fonctionnaires. «Un individu a un droit et un respect. Tous les actes de la COM sont contrôlés par le service de la légalité de la préfecture… Si des faits sont avérés, il existe des instances pour trancher…», a-t-il rappelé. «La DGS a proposé une réforme organisationnelle qui a été approuvée par les syndicats trois semaines avant le début de la grève», a-t-il ajouté.
Daniel Gibbs a aussi voulu faire admettre que «la COM [n’était] pas malade depuis Irma, mais depuis bien avant». Et de regretter que tout le monde «veuille que tous les problèmes soient réglés en un mandat».
Enfin, il est revenu sur le problème des locaux de la police territoriale. Pour rappel, le collectif reproche à la DGS de s’être appropriée la partie du bâtiment de la COM qui accueillait la police territoriale avant Irma, après sa rénovation, et de laisser les agents de la police dans des conditions peu agréables dans des bâtiments proches de la gare routière. Un membre du syndicat a en effet souligné que les agents étaient «intoxiqués par l’odeur des égouts». Daniel Gibbs s’est dit conscient de la situation et a proposé que les agents intègrent les anciens locaux du Crédit mutuel.