Angèle Dormoy fait le bilan de sa présidence de la CCISM
«Durant ces trois ans, il y a eu des hauts et des bas avec énormément de travail fourni et réalisé», confie la présidente sortante de la Chambre consulaire interprofessionnelle de Saint-Martin (CCISM). «Durant les hauts, nous avons fait un très, très bon travail. Quant aux bas, ce sont des épiphénomènes qui nous ont permis de forger notre caractère», précise Angèle Dormoy. Et d’ajouter avec une grande satisfaction : «La CCISM est aujourd’hui un organe puissant, reconnu des parlementaires et des services de l’Etat et à l’écoute des chefs d’entreprise».
Les chantiers dont elle est la plus fière, sont «la restructuration de la chambre, la mise en place d’un nouveau catalogue de services qui permettent à la CCI d’être plus proche de ses ressortissants et d’être maître de ses finances». «Nous avons aussi beaucoup travaillé sur les projets de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) et avons obtenu de lignes spécifiques pour Saint-Martin. Nous avons permis d’ouvrir les débats nationaux et d’y participer», ajoute Angèle Dormoy qui regrette d’avoir été freinée dans sa feuille de route par la crise sanitaire.
Mercredi, elle faisait le bilan de sa présidence et de la mandature qui s’achèvera dans un mois. «La mandature 2014-2021 a été exceptionnelle a bien des égards. Exceptionnelle par sa durée, 7 ans. Sept années au cours desquelles l’histoire a fait que deux présidents se sont succédé, mais, je le souligne ici sans conteste, dans la continuité des idées et des perspectives et sans jamais désolidariser l’équipe qui cosigne avec moi ce discours. Bien sûr sept ans est une période longue et il est vrai que parfois notre endurance et notre patience ont pu être mises à l’épreuve mais nous l’avons fait, we made it», a-t-elle confié.
Pour Angèle Dormoy, «l’action consulaire n’est pas une quête solitaire». Devant l’assistance, elle a salué à plusieurs reprises le travail et l’engagement de ses équipes et des partenaires «qui ont participé de près ou de loin aux réalisations, au premier rang desquels la Collectivité et l’Etat qui ont toujours fait preuve d’une coopération bienveillante ».
Angèle Dormoy a également souhaité rendre hommage à ceux qui l’ont précédée à cette fonction, «les présidents Vialenc, Helligar, Tackling et plus récemment Arnell qui ont tour à tour apporté leurs pierres, dont certaines constituent véritablement la voûte de tout notre édifice». «Si les premiers ont eu la charge d’assurer la transition difficile, parfois houleuse, dans la transformation de la représentation consulaire à partir de 2007, les autres ont eu à s’atteler à des chantiers techniques et juridiques pour sécuriser l’exercice des missions prioritaires qui sont les nôtres », conçoit-elle.
A un mois des prochaines élections à la CCISM, Angèle Dormoy préfère rester silencieuse sur ses intentions. Elle concède uniquement qu’elle souhaite «un renouvellement» et un «engagement de la jeunesse».
Nota bene : le bilan détaillé de la mandature sera prochainement publié sur le site internet de la CCISM.
