Des travaux nécessaires pour diversifier l’activité de l’abattoir
Le développement de l’activité de l’abattoir autour de nouveaux produits (tripes, pattes, viande maturée, etc.) est envisagé. Découpe, maturation de la viande, traitement des abats sont ainsi quelques-unes des opérations que l’abattoir voudrait être en mesure de réaliser prochainement. Dans cette optique, la Collectivité qui est propriétaire des lieux, va lancer des travaux d’aménagement en conséquence.
De plus, la montée en puissance de la filière œufs va générer de nouveaux besoins ; des poules pondeuses de réforme devront être abattues. Il est donc prévu l’installation d’un module d’abattage de volailles fonctionnel. La COM souhaite aussi le réaménagement de la bouverie pour les porcs et les petits ruminants.
«Aujourd’hui, l’aménagement de l’abattoir de Saint-Martin doit répondre à deux enjeux : le maintien de sa capacité à proposer des prestations d’abattage en continu pour assurer la sécurité des denrées circulant sur le territoire de Saint-Martin et permettre à la filière agroalimentaire de se développer avec l’assurance de pouvoir disposer d’un abattoir », conçoit la collectivité qui vient de lancer un appel d’offre pour la maîtrise d’œuvre pour l’aménagement de l’abattoir.
Cet aménagement se réalisera en deux temps ; le chantier des nouveaux équipements étant la seconde phase. Dans un premier temps, la COM procédera à des travaux la réhabilitation du site ainsi qu’à des travaux urgents de conformité (installation d’une unité de prétraitement des déchets d’origine animale, d’un groupe électrogène, réaménagement du sas de contention pour les petits ruminants, rénovation de la structure, etc.). Le montant des travaux est estimé à 1,5 million d’euros.
Environ 5,9 bêtes sont abattues chaque mois, soit environ 12 tonnes par an. Les animaux abattus sont exclusivement composés de bovins à 81% et de porcins à 19%.