L'enfouissement des réseaux de télécommunication se poursuit en partie française
Dans certains quartiers en partie française, on peut voir les panneaux annonçant le chantier «d’infrastructures souterraines supports de réseaux FTTX» mené par Tintamarre. Il s’agit des travaux de génie civil pour le déploiement de la fibre optique. En fin d’année dernière, 2 214 mètres linéaires ont été posés à Cul de Sac (120 prises), le chantier s’est poursuivi en début d’année sur Grand Case avec 2 831 m (329 prises).
Début mai, les équipes ont commencé à œuvrer à Sandy Ground sur 2 522 mètres linéaires correspondant à 173 adresses. La semaine prochaine, elles entameront le déploiement toujours dans ce quartier de 7 433 autres mètres linéaires qui permettront à 408 adresses d’être raccordables à la fibre.
Début août, un chantier débutera autour de la marina royale, 1 022 mètres linéaires devront être installés correspondant à 111 adresses. Depuis fin juin, un autre chantier est en cours à Quartier d’Orléans avec la pose de 5 417 mètres linéaires pour desservir 188 adresses.
L’enfouissement de ces réseaux de télécommunication doit durer encore plusieurs mois et s’achever l’année prochaine. Tintamarre avait estimé à deux ans la durée totale du projet. La société Tintamarre dont les deux actionnaires principaux sont la COM (40 %) et la Banque des Territoires (40%) a été créée en 2020 pour assurer la construction, le financement et l’exploitation de ces réseaux.
Pour rappel, le coût du génie civil (tranchées et fourreaux soit 90 km d’artères) avait été évalué à quelque 11 millions et la COM ne disposait pas des moyens financiers suffisants. Aussi avait-elle renoncé à réaliser seule les travaux et proposé la création d’une société ad hoc pour assurer ce financement. Ce choix avait été validé par en juin 2020 par les élus.