La COM confirme sa volonté de créer une fourrière animale et un refuge
Tous les points ne sont pas encore décidés mais le principe est acté : la Collectivité va (enfin) construire sur son territoire des équipements qui feront office de fourrière animale et de refuge pour les animaux abandonnés ; en sachant que les collectivités sont obligées selon le code rural d’être dotées d’une fourrière. Les élus ont aussi voulu créer un refuge pour répondre à la forte demande des associations impliquées dans le sauvetage des animaux en partie française.
Mercredi matin, la vice présidente Bernadette Davis accompagnée du directeur de l’environnement et de la DGA par intérim en charge de l’aménagement du territoire à la COM, l’ont officiellement annoncé. Ils se sont rendus à Mont Vernon sur le terrain qui accueillera la structure, à savoir l’ancienne parcelle qui était mise à disposition d’une association avant le passage d’Irma.
La capacité d’accueil de la fourrière sera de 20 chiens et de 20 chats, celle du refuge sera identique. «Ce dimensionnement permet de répondre aux évolutions des besoins », indique la COM. Le coût du projet est estimé à 1,5 million d’euros.
A la fin de ce mois sera lancé le marché d’appel à candidature pour la maîtrise d’œuvre ; le lauréat devra être sélectionné début décembre. Une phase d’études de six mois est ensuite prévue, suivront les travaux pendant neuf mois. La COM espère pouvoir ouvrir la fourrière/refuge dans le courant du premier semestre 2024.
En parallèle, la Collectivité devra décider du mode de gouvernance de la structure ; elle a le choix entre une gestion en régie ou via une délégation de service public (DSP). Avant de se positionner, les élus souhaitent étudier et comparer les deux modes.
