Un labyrinthe d'arbres fruitiers
Après plus d’un an d’existence, le Centre Symphorien d’Insertion célébrait samedi 10 septembre sa journée de cohésion. L’association de Quartier d’Orléans a ainsi reçu ses différents partenaires et invités afin de montrer les diverses actions qu’elle mène. Au programme de cet après-midi : visite des différents sites (maison et jardin de l’espoir), don de casques sous le kiosque…
C’était également l’occasion d’inaugurer, malgré la nuit tombée, le labyrinthe d’arbres fruitiers (grenadiers, papayers, manguiers, avocatiers, goyaviers) qui se situe au cœur du jardin de l’espoir. «Ce labyrinthe vise à attirer les touristes sur ce terrain. En développant l’écotourisme, nous espérons qu’ils s’arrêteront plutôt que de simplement traverser la zone.» explique Marie-Paule Rousseau-Cornette, la fondatrice et directrice de l’association. Elle précise que pour l’instant les arbustes mesurent un mètre mais l’idée est qu’ils atteignent deux mètres de hauteur. Le jardin de l’espoir s’étend sur un terrain de 10000 m2 et se situe sur les hauteurs d’Oyster Pond. Il offre ainsi une vue panoramique sur l’océan et la côte.
Il était inscrit dans le projet global du CSI et a été inauguré en mai 2016. Puis il a fallu commencer à travailler la terre et faire des terrassements, parcelle après parcelle. C’est en juillet que les membres de l’association ont commencé à faire des semis et à planter les arbres. L’objectif est de donner la possibilité à la jeunesse de Quartier d’Orléans et de l’île en général de pouvoir revenir aux sources en cultivant la terre, ce que Marie-Paule Rousseau nomme «nos richesses d’antan». Ce projet est mené avec les jeunes de la PJJ, du centre Fore, du Greta, ainsi que du collège et du lycée dans le cadre du dispositif SAS qui leur permet de venir apprendre l’agriculture plutôt que de rester chez eux quand ils sont exclus de l’établissement. En plus de permettre aux jeunes générations d’apprendre un métier, ce potager géant devrait faire le bonheur des particuliers. A terme, on pourra venir cueillir les légumes que l’on souhaite acheter comme c’est déjà le cas dans des dizaines de fermes en métropole. "On trouve déjà petits pois, piments et épinards, mais d'ici le mois d'octobre ce sera encore plus beau" ajoute la directrice.
(crédits photos : CSI)