L'abattoir ouvre ses portes lors d'une visite
Le mois dernier, l’abattoir de Saint-Martin a repris son activité. Grâce à l’ensemble des travaux qui avaient été réalisés sur l’abattoir, l’unité territoriale des services alimentaires, agricoles, forestiers, les services vétérinaires ont délivré le 5 octobre à l’établissement public de gestion et d’exploitation de l’abattoir de Saint-Martin (EGEA) l’agrément sanitaire permettant à l’abattoir de fonctionner à nouveau.
L’équipement appartient à la Collectivité mais il est géré par l’EGEA qui est présidé par la conseillère territoriale Valérie Fonrose. Elle a convié la presse mercredi sur le site afin de présenter la structure, les installations et les normes respectées sur le parcours du bovin. L’occasion également d’inviter les éleveurs et les revendeurs de viande à utiliser cette structure réglementaire actuellement en place.
Valérie Fonrose a rappelé les efforts consentis par la COM avec l’appui des services de l’Etat, pour remettre la structure en ordre de marche, structurer les filières d’élevage et répondre ainsi aux besoins des éleveurs.
Actuellement, l’abattoir de Saint-Martin reprend progressivement son activité avec une fréquence d’abattage d’une bête par semaine. La Collectivité, l’EGEA et les services de l’Etat, s’inscrivent dans une action conjointe dans l’objectif d’organiser durablement la filière de l’élevage sur le territoire et d’apporter à travers cette structuration des réponses concrètes et réglementaires.Michel Vely, chef des services vétérinaires, a également rappelé l’importance de l’abattoir et d’identifier les bovins par la délivrance d’un document d’identité accompagnant chaque bovin tout en long de sa vie. Ce passeport permet également de connaître les différents lieux d’élevage, la détection et l’éradication des maladies, mais aussi dans le cadre des contrôles des aides animales, pour bien identifier les animaux éligibles et vérifier leurs mouvements et devenir.
L’EGEA souhaite diversifier les activités de l’abattoir, notamment en mettant en place un atelier de découpe et de mise en maturation de la viande. Une mission de maîtrise d’œuvre est actuellement en cours pour répondre aux objectifs des élus qui souhaitent que cet outil reprenne ses missions et que l’abattage du bétail se structure sur le territoire dans respect des bêtes vouées à la consommation.
Les éleveurs et les revendeurs de viande sont invités à utiliser cet outil sanitaire qui contribue à la sécurité et à l’économie de la filière de viande. Des primes à l’abattage sont également perçues et contribuent à la structuration de la filière.